La mobi­li­sa­tion s’organise contre la casse de l’École Per­son­nels et parents d’élèves se réunissent et dis­cutent des moyens de faire plier la ministre

8 Mar, 2024Com­mu­ni­qué, Postes

Le jeu­di 7 mars, plus de 5 000 col­lègues ont mani­fes­té à Paris sous les fenêtres du minis­tère : per­son­nels de col­lèges, de lycées, d’écoles venus de toutes les com­munes de Seine-Saint-Denis, pour beau­coup en grève depuis plus d’une semaine. Depuis une semaine, ils se réunissent tous les jours en assem­blées géné­rales, des AG de sec­teurs ont regrou­pé ensei­gnants et parents, pour cher­cher à étendre la grève. De nom­breux col­lègues d’autres dépar­te­ments de région pari­sienne, des parents, des lycéens se sont joints à la mani­fes­ta­tion pour expri­mer les mêmes reven­di­ca­tions : des moyens pour l’école, l’annulation de toutes les fer­me­tures ain­si que le retrait du « choc des savoirs ».

Au même moment, la ministre Bel­lou­bet a ten­té de démi­ner le ter­rain, notam­ment en indi­quant que les groupes de niveaux devien­dront des groupes « pour éle­ver le niveau ».

La ministre per­siste sur le « choc des savoirs » et la volon­té de trans­for­mer le col­lège en gare de triage

La tota­li­té de la feuille de route est main­te­nue : aus­té­ri­té, sup­pres­sions de postes, réforme de la voie pro­fes­sion­nelle, et les prin­ci­pales mesures du « choc des savoirs ». Des temps d’enseignement en fran­çais et maths pour­raient être orga­ni­sés en groupe classe, notam­ment pour réexa­mi­ner la com­po­si­tion des « groupes », mais la ministre pré­cise : ils seront « déro­ga­toires » et tout à fait minoritaires.

La norme reste la sup­pres­sion du groupe classe en maths et fran­çais, c’est-à-dire une orga­ni­sa­tion des emplois du temps en bar­rette sur l’année et seule­ment de manière très ponc­tuelle un retour en groupe classe. Et tou­jours sans postes sup­plé­men­taires. Ce sera moins d’heures de cours, moins de dédou­ble­ments, de moins en moins d’enseignement dis­ci­pli­naire, moins de postes, et tou­jours plus d’élèves par classe !

Face à la puis­sante mobi­li­sa­tion qui a com­men­cé notam­ment en Seine-Saint-Denis la ministre manœuvre, mais elle ne lâche rien sur le fond

L’exigence du retrait total du « choc des savoirs », du main­tien des groupes classe, de l’abandon des « groupes » reste entière. Tout comme reste entier l’ensemble des reven­di­ca­tions qui s’expriment partout.

Les col­lègues de Seine-Saint-Denis réunis à plus de 450 en Assem­blée Géné­rale l’ont bien com­pris en votant à la qua­si-una­ni­mi­té la recon­duc­tion de la grève et la pour­suite de la mobi­li­sa­tion, en rela­tion avec les parents d’élèves. L’AG a éga­le­ment réaf­fir­mé sa soli­da­ri­té avec les mobi­li­sa­tions des autres dépar­te­ments dans la pers­pec­tive d’élargir la mobi­li­sa­tion au plan natio­nal pour gagner.

Depuis des semaines dans toute la France, et cette semaine encore, les per­son­nels se mobi­lisent à tra­vers les ras­sem­ble­ments, les blo­cages et les grèves, les opé­ra­tions « école morte », « col­lège désert », blo­cage de rec­to­rat comme à Versailles…

Assem­blées Géné­rales par­tout pour dis­cu­ter, décider

Lun­di 11 mars, toutes les aca­dé­mies auront repris. Pour orga­ni­ser la mobi­li­sa­tion face à la des­truc­tion de l’École (« choc des savoirs », sup­pres­sions de postes, réforme de la voie pro­fes­sion­nelle, SNU, acte 2 de l’École inclu­sive…), la FNEC FP-FO appelle les per­son­nels à se réunir, dis­cu­ter et déci­der de rejoindre la mobi­li­sa­tion qui a été enga­gée en Seine-Saint-Denis et qui s’étend dans d’autres dépar­te­ments, pour faire recu­ler la ministre et le gou­ver­ne­ment et gagner sur les revendications :

  • Pour le retrait du « choc des savoirs » !

  • Pour un choc des moyens et des salaires !

  • Oui, il faut un plan d’urgence pour le 93, comme dans tout le pays ! Annu­la­tion des coupes bud­gé­taires ! De l’argent pour l’École, pas pour la guerre !

  • Le plan d’urgence, c’est la satis­fac­tion des reven­di­ca­tions urgentes éta­blies par les Assem­blées générales !

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