Menaces sur l’école mater­nelle Mon­sieur Blan­quer, vos démen­tis sont des aveux Si cela ne change rien comme vous le pré­ten­dez, alors reti­rez votre loi

3 Avr, 2019Non clas­sé

Depuis 15 jours, avec l’aide de médias tout acquis à sa cause qui relaient com­plai­sam­ment ses pro­pos, le ministre Blan­quer tente de démen­tir le fait que sa loi menace l’existence de l’école mater­nelle publique. Appli­quant le vieil adage selon lequel plus le men­songe est gros, plus il a de chance d’être consi­dé­ré comme une véri­té, le ministre va même jusqu’à affir­mer que sa loi vise­rait à ren­for­cer l’école maternelle.

Les faits et les écrits sont têtus
Oui mais voi­là, l’article 4 bis est là et bien là.
Art 4 bis de la loi Blan­quer
«Par déro­ga­tion à l’article L.131-2 du code de l’Éducation, l’instruction obli­ga­toire peut, au cours des années sco­laires 2019-2020 et 2020 – 2021, être don­née aux enfants de 3 à 6 ans dans un éta­blis­se­ment d’accueil col­lec­tif rece­vant exclu­si­ve­ment des enfants âgés de plus de 2 ans dit « jar­din d’enfants ».
Le ministre pré­tend que cet article vise­rait à per­mettre aux jar­dins d’enfants exis­tants de se pré­pa­rer à la trans­for­ma­tion à la sco­la­ri­té obli­ga­toire dès 3 ans. Il pré­tend qu’il s’agit d’une mesure transitoire.

De qui se moque le ministre sinon des familles et des enseignants ?

Pour la pre­mière fois dans l’histoire de notre pays, un ministre auto­ri­se­rait des asso­cia­tions pri­vées sans ensei­gnants à se sub­sti­tuer à l’éducation natio­nale, à ses ensei­gnants pour dis­pen­ser l’instruction. Et ce serait pour ren­for­cer l’école de la Répu­blique ?
Que cela plaise ou non aux bien-pensants, la déro­ga­tion est bel et bien ins­crite. C’est la porte ouverte à la remise en cause de l’éducation natio­nale. C’est la porte ouverte au rem­pla­ce­ment des ensei­gnants par des per­son­nels non qua­li­fiés. Mais n’est-ce d’ailleurs pas ce que pré­voit le pro­jet de loi de « trans­for­ma­tion de la Fonc­tion publique » en prô­nant le recours mas­sif à des contrac­tuels en lieu et place des fonc­tion­naires ? N’est ce pas ce que veut mettre en œuvre le 1er ministre en annon­çant la sup­pres­sion de 120 000 postes de fonc­tion­naires d’État dont font par­tie les ensei­gnants ?
S’il s’agissait d’une mesure tran­si­toire comme le pré­tend le ministre, com­ment com­prendre que cela figure dans une loi des­ti­née à régle­men­ter le fonc­tion­ne­ment de l’école pour plu­sieurs dizaines d’années ?
Il est d’ailleurs assez évident que les deux années men­tion­nées dans l’article 4 bis ne sont pas des périodes de tran­si­tion mais des périodes pro­ba­toires qui ne demandent qu’à être éten­dues. Elles ne peuvent qu’ouvrir la porte à la pour­suite du trans­fert de l’école mater­nelle vers des jar­dins d’enfants muni­ci­paux ou pri­vés. Alors qu’aujourd’hui c’est près de 98 % des élèves de 3 ans qui sont sco­la­ri­sés, la volon­té minis­té­rielle de rendre obli­ga­toire la sco­la­ri­sa­tion dès l’âge de 3 ans n’aboutit qu’à attri­buer des mil­lions d’euros de fonds publics aux asso­cia­tions pri­vées y com­pris confes­sion­nelles appe­lées à se sub­sti­tuer à l’école mater­nelle publique et à ses ensei­gnants en contrai­gnant les muni­ci­pa­li­tés à mettre un peu plus encore la main à la poche.

D’ailleurs n’est-il pas édi­fiant que déjà des asso­cia­tions pri­vées contactent les muni­ci­pa­li­tés pour pro­po­ser leur ser­vice dans l’accueil des enfants de 3 à 6 ans ? C’est un juteux mar­ché que M. Blan­quer est en train de leur ouvrir.

Les familles et les ensei­gnants ne sont pas dupes

ils exigent le retrait du pro­jet de loi Blanquer 

Ni amen­dable ni modifiable

M.Blanquer et ses amis ont cepen­dant beau se mul­ti­plier dans les médias pour ten­ter à coup de bobards, de désa­mor­cer la colère des ensei­gnants et des familles, ces der­niers ne sont pas dupes. Chaque jour qui passe la colère monte dans ce pays ave­cune seule exi­gence : retrait de la loi Blan­quer.
Plu­tôt que de prendre les ensei­gnants et les familles pour des naïfs, le ministre serait bien ins­pi­ré d’en tenir compte.
Lun­di 1er avril la FNEC FP-FO a ren­con­tré le ministre Blan­quer qui sou­hai­tait que FO modi­fie sa com­mu­ni­ca­tion sur son pro­jet de loi. Non seule­ment la FNEC FP-FO ne modi­fie pas com­mu­ni­ca­tion, mais elle confirme au ministre que le plus court che­min pour reti­rer les jar­dins d’enfants est de reti­rer son pro­jet de loi.

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