Jour de carence : c’est repar­ti à par­tir du 1er janvier !

9 Jan, 2018Non clas­sé

L’As­sem­blée natio­nale a adop­té, dans le cadre du bud­get d’austérité 2018, le réta­blis­se­ment d’un jour de carence dans la Fonc­tion publique en cas d’ar­rêt mala­die, sous cou­vert d’une « éga­li­té » privé/public, argu­ment déjà avan­cé par le gou­ver­ne­ment Fillon en 2012, et pour « mettre fin aux petits arrêts mala­die qui désor­ga­nisent les services ».

Hor­mis les congés de longue mala­die, longue durée ou acci­dent du tra­vail, tous les fonc­tion­naires et contrac­tuels se ver­ront sys­té­ma­ti­que­ment sup­pri­mer un jour de salaire dès le pre­mier jour de leur arrêt de tra­vail et cela à chaque arrêt mala­die. Il s’agit là, d’une remise en cause des garan­ties sta­tu­taires et notam­ment de l’article 34 de la loi du 11 jan­vier 1984 qui per­met le main­tien de l’intégralité du trai­te­ment pen­dant 3 mois, en cas de mala­die ordi­naire, à comp­ter du 1er jour de maladie.

Avec sa fédé­ra­tion de fonc­tion­naires, la FNEC FP-FO dénonce les orien­ta­tions gou­ver­ne­men­tales qui visent à réa­li­ser des éco­no­mies sur le dos de tous les sala­riés, qui sont de plus en plus nom­breux à ne plus pou­voir accé­der aux soins dans le cadre d’un gel des salaires et d’une pri­va­ti­sa­tion ram­pante de la Sécu­ri­té sociale. C’est bien une attaque contre les garan­ties et pro­tec­tions col­lec­tives et indi­vi­duelles qui est en marche.

Selon une récente étude de l’In­see, si le jour de carence appli­qué en 2012 et 2013 a réduit les absences pour rai­sons de san­té de deux jours, il a aug­men­té celles de longue durée pour les agents de l’É­tat. Tou­jours selon l’Insee, le coût fixe dû au jour de carence a pu ame­ner cer­tains fonc­tion­naires “connais­sant un pro­blème de san­té” à “hési­ter à s’arrêter de tra­vailler pour se soi­gner”. Mais leur état de san­té se serait “dégra­dé” ce qui les a conduits “in fine à des arrêts plus longs”.

A par­tir du 1er jan­vier 2018, chaque agent per­dra donc la tota­li­té de sa rému­né­ra­tion le pre­mier jour de son congé mala­die, soit 1/30 de son trai­te­ment, mais aus­si 1/30 de ses primes et indem­ni­tés. Un agent à temps par­tiel per­dra de façon proratisée.

Au lieu de sanc­tion­ner les fonc­tion­naires, le gou­ver­ne­ment ferait mieux de se pen­cher sur ses res­pon­sa­bi­li­tés d’employeur en matière de méde­cine de pré­ven­tion, car en ce domaine, comme dans d’autres par ailleurs, le constat est ter­rible : peu ou pas de méde­cins de pré­ven­tion, peu ou pas de recon­nais­sance en mala­die pro­fes­sion­nelle. Par exemple, les per­son­nels, qui dans le cadre de leurs mis­sions sont en contact avec le public, auront bien du mal à faire recon­naître leur congé en mala­die professionnelle.

Comme en 2012, la FNEC FP FO demande l’abrogation de ce jour de carence.

Pro­tec­tion sociale com­plé­men­taire : L’affiliation obli­ga­toire com­mence en octobre

À la veille de la publi­ca­tion du mar­ché de la pré­voyance, les opé­ra­tions d’affiliation à la pro­tec­tion sociale com­plé­men­taire de l’employeur vont débu­ter à comp­ter du 8 octobre pro­chain pour une entrée en vigueur au 1er mai 2026. Dès le début, la FNEC FP-FO a…

Du jamais vu : le pré­fet de l’Hé­rault veut déci­der de qui a le droit de manifester !

La FNEC FP-FO a pris connais­sance du com­mu­ni­qué de presse du pré­fet de l’Hé­rault qui veut régen­ter les citoyens et les orga­ni­sa­tions sou­hai­tant rejoindre la mani­fes­ta­tion du 2 octobre à Mont­pel­lier. Le pré­fet déclare avoir pris un arrê­té dis­po­sant que « la…

Face au manque d’AESH, se mobi­li­ser avec FO pour les reven­di­ca­tions, contre l’austérité !

Quelques semaines après la ren­trée sco­laire, le manque d’AESH est encore plus criant que les années pré­cé­dentes… C’est par dizaines, voire par cen­taines que les AESH manquent dans les dépar­te­ments, les aca­dé­mies, les écoles, les EPLE, les EREA et les SEGPA.…

En grève à par­tir du jeu­di 2 octobre !

Les puis­santes mobi­li­sa­tions des 10 et 18 sep­tembre ont expri­mé la colère et la déter­mi­na­tion de cen­taines de mil­liers de tra­vailleurs et de jeunes qui veulent en finir avec les poli­tiques d’austérité et de marche à la guerre du pré­sident Macron. Cette colère…

Stop à la répres­sion des lycéens et étu­diants mobilisés !

Mer­cre­di 10 sep­tembre, un élève du lycée Vol­taire à Paris, mobi­li­sé dans le cadre du mou­ve­ment « Blo­quons tout » a été arrê­té et pla­cé 30 heures en garde à vue. Jeu­di 11 sep­tembre, alors que des élèves du lycée Paul Louis Cou­rier de Tours mani­fes­taient devant…

Le blo­cage, la grève pour gagner ! Satis­fac­tion de toutes nos revendications !

Ce qui s’est expri­mé ce 10 sep­tembre est un rejet total de toutes les poli­tiques d’austérité subies depuis des années. Les per­son­nels et les jeunes y ont pris part mas­si­ve­ment. Ils n’acceptent pas les mil­liards de coupes bud­gé­taires contre les services…

Sous Lecor­nu comme sous Bay­rou ! Macron doit plier ! Stop au bud­get de guerre !

Ce 10 sep­tembre, la FNEC FP-FO et ses mili­tants étaient aux côtés des jeunes et des tra­vailleurs qui se sont ras­sem­blés dans les grèves, les puis­santes mani­fes­ta­tions, les blo­cages, les assem­blées géné­rales pour refu­ser le bud­get de guerre, pour faire valoir…

Sui­cide de notre col­lègue Caro­line Grandjean

Lun­di 1er sep­tembre, notre col­lègue Caro­line Grand­jean s’est don­né la mort. La FNEC-FP-FO adresse ses sin­cères condo­léances et tout son sou­tien à sa famille, ses proches, ain­si qu’à tous les col­lègues et per­son­nels la connais­sant. Comme tous les personnels,…

6 sep­tembre : jour­née mon­diale de mobi­li­sa­tions pour Gaza !

À Gaza, la famine vient d’être offi­ciel­le­ment décla­rée par l’ONU. Elle s’ajoute aux bom­bar­de­ments inces­sants qui visent déli­bé­ré­ment la popu­la­tion civile. Elle est sciem­ment orga­ni­sée par l’Etat d’Israël alors que les secours attendent depuis des mois dans…

Ren­trée chao­tique, aus­té­ri­té, marche à la guerre… Blo­quons le bud­get Macron-Bayrou !

Le jour de la ren­trée, la ministre Borne a décla­ré : « Il manque 2500 pro­fes­seurs ». Et elle ose ajou­ter : « C’est mieux que l’an der­nier ! » 2500 pro­fes­seurs man­quants, 100 000 bache­liers reca­lés par Par­cour­sup, des mil­liers d’élèves en situa­tion de handicap…