Com­mu­ni­qué inter­syn­di­cal Halte à la répres­sion ! Ne tou­chez pas à nos élèves !

9 Fév, 2020Droit syn­di­cal

Depuis le 5 décembre der­nier, les salarié.es, chômeur.ses, retraité.es et jeunes sont mobilisé.es et en grève contre un pro­jet qui condui­rait, s’il était adop­té, à repous­ser l’âge de départ à la retraite, à bais­ser les pen­sions et à ouvrir la porte aux retraites par capi­ta­li­sa­tion. Aujourd’hui encore, plus de 60 % des français.es et par­mi eux une grande majo­ri­té de salarié.es, réclament avec nous le retrait du pro­jet de loi.

Le Pré­sident et le Pre­mier ministre sont donc de plus en plus iso­lés. Ils sont même désa­voués par le Conseil d’Etat. Et pour­tant ils pour­suivent dans la même direc­tion. Ce gou­ver­ne­ment ne voit rien et n’entend rien.

Dans la conti­nui­té de l’escalade répres­sive des der­niers mois, le pre­mier ministre menace même d’un recours à la « force pour rame­ner l’ordre ».

Un cran sup­plé­men­taire a été fran­chi ces der­niers jours contre les enseignant.es et les lycéen.nes, qui ne veulent tout sim­ple­ment pas de la « réforme » Blan­quer du Bac­ca­lau­réat et des épreuves com­munes de contrôle conti­nu. Jean-Michel Blan­quer de son côté veut impo­ser à tout prix et par la force si néces­saire la tenue de la ses­sion « E3C ».

Depuis une semaine devant les lycées, la répres­sion fait rage. En tenue de com­bat, les forces de l’ordre pour­chassent, uti­lisent gaz lacry­mo­gènes et matraques contres des lycéen.nes, comme cela s’est pro­duit à plu­sieurs reprises.

Les rec­teurs et rec­trices ont reçu des consignes d’agir avec la plus grande fer­me­té : sanc­tions dis­ci­pli­naires à l’égard des professeur.es avec menaces de recours au code pénal, des 0/20 aux élèves récalcitrant.es, etc.

Quatre lycéens du lycée Ravel à Paris ont même pas­sé la nuit en garde à vue et trois d’entre eux ont été défé­rés au tri­bu­nal de grande ins­tance. A l’heure où ces lignes sont écrites, un élève, mineur, du lycée Paul Valé­ry à Paris est en garde à vue. A Rennes, au lycée Vic­tor et Hélène Bash, des lycéen.nes ont été obli­gés de com­po­ser sous pré­sence poli­cière. D’autres situa­tions simi­laires conti­nuent de se pro­duire sur l’ensemble du territoire.

C’est inac­cep­table !

Les orga­ni­sa­tions syn­di­cales FNEC FP-FO, SNES-FSU, Cgt Educ’action, Sud Edu­ca­tion et UNL exigent que cesse cette répres­sion tous azi­muts. A tra­vers cette atti­tude auto­ri­taire et mépri­sante, c’est bien la démo­cra­tie qui est mena­cée. Nos orga­ni­sa­tions réaf­firment avec force la néces­si­té de res­pec­ter le droit de grève, de res­pec­ter et faire vivre la démo­cra­tie des per­son­nels comme des lycéen.nes (droit de se réunir, de mani­fes­ter…), élé­ment incon­tour­nable d’une édu­ca­tion émancipatrice.

Le 8 février 2020

Stop à la répres­sion des lycéens et étu­diants mobilisés !

Mer­cre­di 10 sep­tembre, un élève du lycée Vol­taire à Paris, mobi­li­sé dans le cadre du mou­ve­ment « Blo­quons tout » a été arrê­té et pla­cé 30 heures en garde à vue. Jeu­di 11 sep­tembre, alors que des élèves du lycée Paul Louis Cou­rier de Tours mani­fes­taient devant…

Le blo­cage, la grève pour gagner ! Satis­fac­tion de toutes nos revendications !

Ce qui s’est expri­mé ce 10 sep­tembre est un rejet total de toutes les poli­tiques d’austérité subies depuis des années. Les per­son­nels et les jeunes y ont pris part mas­si­ve­ment. Ils n’acceptent pas les mil­liards de coupes bud­gé­taires contre les services…

Sous Lecor­nu comme sous Bay­rou ! Macron doit plier ! Stop au bud­get de guerre !

Ce 10 sep­tembre, la FNEC FP-FO et ses mili­tants étaient aux côtés des jeunes et des tra­vailleurs qui se sont ras­sem­blés dans les grèves, les puis­santes mani­fes­ta­tions, les blo­cages, les assem­blées géné­rales pour refu­ser le bud­get de guerre, pour faire valoir…

Sui­cide de notre col­lègue Caro­line Grandjean

Lun­di 1er sep­tembre, notre col­lègue Caro­line Grand­jean s’est don­né la mort. La FNEC-FP-FO adresse ses sin­cères condo­léances et tout son sou­tien à sa famille, ses proches, ain­si qu’à tous les col­lègues et per­son­nels la connais­sant. Comme tous les personnels,…

6 sep­tembre : jour­née mon­diale de mobi­li­sa­tions pour Gaza !

À Gaza, la famine vient d’être offi­ciel­le­ment décla­rée par l’ONU. Elle s’ajoute aux bom­bar­de­ments inces­sants qui visent déli­bé­ré­ment la popu­la­tion civile. Elle est sciem­ment orga­ni­sée par l’Etat d’Israël alors que les secours attendent depuis des mois dans…

Ren­trée chao­tique, aus­té­ri­té, marche à la guerre… Blo­quons le bud­get Macron-Bayrou !

Le jour de la ren­trée, la ministre Borne a décla­ré : « Il manque 2500 pro­fes­seurs ». Et elle ose ajou­ter : « C’est mieux que l’an der­nier ! » 2500 pro­fes­seurs man­quants, 100 000 bache­liers reca­lés par Par­cour­sup, des mil­liers d’élèves en situa­tion de handicap…

Indem­ni­tés REP / REP + pour les AESH : déci­sion du Conseil d’État

Madame la ministre, Depuis la créa­tion de la fonc­tion d’AESH, la FNEC FP-FO se bat contre la pré­ca­ri­té que ces agents subissent. Non seule­ment notre fédé­ra­tion reven­dique la créa­tion d’un corps des AESH, un vrai salaire, un temps plein de 24 heures et…

Blo­quons le bud­get de guerre Macron-Bayrou !

Attaques contre les jours fériés, les congés payés, les arrêts mala­die, le rem­bour­se­ment de soins, l’assurance chô­mage, le pou­voir d’achat des fonc­tion­naires (gel du point d’indice) et des retrai­tés (gel des pen­sions, aug­men­ta­tion de la CSG…), sup­pres­sions de…

STOP ! Abro­ga­tion de Par­cour­sup ! Abro­ga­tion du SNU ! Non à l’embrigadement !

103 000 can­di­dats sans affec­ta­tion dans l’enseignement supé­rieur le 10 juillet (dont 50 826 lycéens, 34 826 étu­diants et 17 930 can­di­dats sco­la­ri­sés à l’étranger), soit 18 000 de plus qu’en juillet 2024, c’est le bilan de la prin­ci­pale phase d’admission sur…

Non aux 44 mil­liards d’é­co­no­mies ! À bas le bud­get de guerre Macron-Bayrou !

Mar­di 15 juillet, le Pre­mier ministre Bay­rou a fait ses annonces pour le pro­jet de bud­get 2026. C’est une décla­ra­tion de guerre contre l’ensemble des sala­riés, des chô­meurs et des retrai­tés. 43,8 mil­liards d’euros : une sai­gnée d’une bru­ta­li­té inouïe Parmi…