« Comi­té de sui­vi des INSPÉ » ou comi­té de sui­vi de la des­truc­tion de la for­ma­tion des enseignants ?

10 Déc, 2020Com­mu­ni­qué

Temps de lec­ture : ( mots)

Le jeu­di 10 décembre était à nou­veau réuni un « comi­té de sui­vi » des INSPÉ alors même que se pour­suit à marche for­cée la réforme des concours et des mas­ters MEEF.

Ce comi­té de sui­vi avait pour points par­ti­cu­liers à l’ordre du jour les « équipes plu­ri-caté­go­rielles » ain­si qu’une réflexion sur la « qua­li­té de vie au tra­vail » comme élé­ment à inclure dans la formation.

Décla­ra­tion préa­lable de la FNEC-FP FO :

On peut se deman­der si l’on est dans un « comi­té de sui­vi » des INSPE ou dans un « comi­té de sui­vi de la des­truc­tion » de la for­ma­tion en INSPE.

Nous ne pou­vons qu’être ren­for­cés dans notre demande d’abandon de la réforme des concours comme de la for­ma­tion MEEF au vu de ce qui est pré­sen­té au fil du temps.

On nous parle de l’inclusion for­cée de for­ma­teurs pra­ti­ciens dans la for­ma­tion en MEEF à hau­teur d’un tiers du volume d’enseignement. Ceci remet tout sim­ple­ment en ques­tion l’ensemble des for­ma­tions MEEF, avec leur cohé­rence, ceci remet en ques­tion l’autonomie péda­go­gique des col­lègues des mas­ters MEEF, ceci remet aus­si en ques­tion l’ensemble des postes et des ser­vices en INSPE.

Les maquettes sont tout sim­ple­ment infai­sables, comme en témoigne par exemple le refus des maquettes qu’on cherche à leur impo­ser par les col­lègues de l’INSPE de Paris, avec l’ensemble de leurs orga­ni­sa­tions syn­di­cales (FO, FSU, CGT, CFDT, SUD, SNPTES).

La pro­vo­ca­tion atteint son maxi­mum avec le dos­sier de la « QVT ». Com­ment peut-on par­ler de « qua­li­té de vie au tra­vail » alors que l’on va uti­li­ser les étu­diants MEEF comme des moyens de rem­pla­ce­ment dans les éta­blis­se­ments ? Com­ment peut-on par­ler de « QVT » alors que l’on paie­ra ces contrac­tuels étu­diants moins de 700 euros par mois ? Com­ment peut-on par­ler de « QVT » alors que l’on sup­prime les décharges d’enseignement pour les fonc­tion­naires sta­giaires en pre­mière année ?

Comme le Gre­nelle, cette réforme ne vise pas à reva­lo­ri­ser mais à mettre en cause les sta­tuts et les condi­tions de tra­vail, à déqua­li­fier et même à dévaloriser.

Il est abso­lu­ment urgent de tout arrê­ter dans cette réforme.

Lors de cette réunion, la FNEC- FP FO a aus­si rap­pe­lé les baisses horaires qui affec­taient la for­ma­tion à l’INSPÉ de Paris : moins 89 heures de cours pour le pre­mier degré, pour le second degré, en mathé­ma­tiques perte énorme de 168 heures de cours pour chaque étu­diant sur 2 ans, dis­pa­ri­tion des sémi­naires en his­toire-géo­gra­phie et Lettres : on passe en his­toire-géo­gra­phie de 39 heures par étu­diant soit 20 heures CM et 19 h TD à 12 heures TD et en Lettres de 48 heures CM à 12 heures TD par étu­diant. Le mémoire est réduit à un simple rap­port de stage.

La FNEC-FP FO ne peut admettre que la « dis­cus­sion » se pour­suive dans ces condi­tions. Ses repré­sen­tants quittent la séance.

En dépit des cri­tiques qui fusaient de toutes parts, les res­pon­sables du « comi­té de sui­vi » ont abso­lu­ment tenu à conti­nuer la réunion.

Ont ain­si été pré­sen­tées les résul­tats d’une réflexion sur les équipes pluricatégorielles.

L’une des res­pon­sables, Mme Cam­pion, a alors affir­mé que, faute d’interventions, il n’y avait « pas de rejet » du docu­ment présenté.

La FNEC-FP FO est inter­ve­nue pour rap­pe­ler que la réflexion s’inscrivait dans les para­mètres d’une réforme qui est mas­si­ve­ment désap­prou­vée et a deman­dé que soit ins­crit au compte-ren­du qu’elle reje­tait tota­le­ment le docu­ment présenté.

Ce docu­ment s’inscrit en effet dans l’application du tiers du volume de for­ma­tion confié à des « pra­ti­ciens » ou dénom­més tels. Com­ment ne pas voir en outre que ceci ne peut qu’avoir pour consé­quence, si l’on vou­lait res­pec­ter ce ratio, une baisse du volume horaire de la for­ma­tion et un paie­ment des « pra­ti­ciens » sous forme d’heures de vacation ?

Alors que per­sonne ne par­tage les atten­dus de cette réforme, de quoi peut-on bien dis­cu­ter ? La situa­tion est ubuesque, on conti­nue en effet à dis­cu­ter de la mise en appli­ca­tion de cette réforme alors que ses sou­bas­se­ments mêmes sont mis en cause par tous.

La FNEC-FP FO a réité­ré sa demande que les dis­cus­sions dans ce comi­té de sui­vi s’arrêtent et que les res­pon­sables de ce comi­té (qui affirment ne pas être les repré­sen­tants du minis­tère) portent auprès du minis­tère l’ensemble des remarques faites par les orga­ni­sa­tions syn­di­cales présentes.

Il n’est plus pos­sible de conti­nuer ainsi.

En consé­quence, les repré­sen­tants de la FNEC-FP FO ont fait savoir qu’ils quit­taient cette séance du comi­té de suivi.

à Mon­treuil, le 10 décembre 2020

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