Accès à la hors-classe : La logique de PPCR, c’est tou­jours plus d’arbitraire !

21 Juin, 2018Non clas­sé

Accès à la hors-classe : des mil­liers de col­lègues sous le coup d’a­vis arbi­traires sur leur valeur professionnelle 

FO reven­dique le droit effec­tif pour tous d’ac­cé­der à la hors-classe et défend les col­lègues lésés

Nombre de pro­mo­tions : aucune garan­tie, ni pour aujourd’­hui, ni pour demain

Au moment où ce com­mu­ni­qué est rédi­gé, le rap­port promu/promouvable, fixé par le minis­tère, et qui déter­mine le nombre effec­tif des pro­mus, n’est tou­jours pas connu… Les pro­messes de main­te­nir le nombre de pro­mus de l’an der­nier, ne sont d’ailleurs suf­fi­santes pour per­mettre qu’au­cun col­lègue ne parte à la retraite sans avoir atteint la hors-classe (notam­ment pour les Pro­fes­seurs des Écoles) … en contra­dic­tion avec l’af­fir­ma­tion selon laquelle « la car­rière des agents a désor­mais voca­tion à se dérou­ler sur au moins deux grades ».

Une nou­velle logique, celle de PPCR : plus d’arbitraire !

Comme l’in­diquent les notes de ser­vice minis­té­rielles sur les pro­mo­tions à la hors-classe (BOEN n°8 du 22/02/2018) « cette cam­pagne de pro­mo­tion 2018 s’ins­crit dans le cadre de la moder­ni­sa­tion des par­cours pro­fes­sion­nels, des car­rières et des rému­né­ra­tions » (pro­to­cole PPCR non signé par Force Ouvrière, mais signé par la FSU, à l’UNSA et à la CFDT).

L’une des consé­quences est la mise en œuvre d’une nou­velle éva­lua­tion, avec notam­ment un ren­dez-vous de car­rière au 9° éche­lon, qui doit déter­mi­ner un avis défi­ni­tif sur l’ac­cès à la hors-classe.

Les col­lègues découvrent avec stu­peur cette éva­lua­tion por­tée sur leur tra­vail, leur inves­tis­se­ment, leur péda­go­gie. Ils sont à juste rai­son déçus, conster­nés ou furieux.

- Cer­tains qui ont des appré­cia­tions très posi­tives de leur ins­pec­teur (ou de leur chef d’établissement) constatent que, dans la grille d’évaluation, c’est la case « satis­fai­sant » qui est cochée.

- Par­fois dans le second degré ce sont les appré­cia­tions de l’inspecteur et du chef d’établissement qui se contre­disent. Le col­lègue pré­sen­té comme « force de pro­jets » dans l’établissement voit sa com­pé­tence « tra­vailler en équipe » jugée insuffisante.

- D’autres encore dont l’investissement auprès des élèves est recon­nu et appré­cié par tous se demandent ce qu’il faut faire de plus pour avoir “excellent”.

Les col­lègues qui ont dépas­sé le ren­dez-vous de car­rière du 9eme éche­lon, constatent que les avis por­tés sont très sou­vent en régres­sion par rap­port à ceux des années antérieures.

Des avis pérennes et contin­gen­tés à priori

La réa­li­té de ce sys­tème c’est que seuls 20 % peuvent espé­rer un avis « très satis­fai­sant » parce que la pro­por­tion a été contin­gen­tée à prio­ri ! Autre­ment dit il n’y a que 20% des ensei­gnants de ce pays qui, pour le minis­tère, enseignent de manière très satisfaisante !

Cerise sur le gâteau, cet avis est défi­ni­tif : il ne peut plus être modi­fié les années sui­vantes ! Lors d’une audience accor­dée à notre fédé­ra­tion par la DGRH, il nous a été répon­du que pour le minis­tère les choses étaient claires depuis le début : c’é­tait la stricte appli­ca­tion de PPCR. Il n’est pas pré­vu de pro­cé­dure pour que l’agent puisse contes­ter cet avis-couperet.

Réforme de l’é­va­lua­tion= injustice 

L’épreuve des faits démontre donc que cette réforme de l’évaluation, qui avait été pré­sen­tée comme une “recon­nais­sance de la valeur pro­fes­sion­nelle », se révèle injuste et ne repose pas sur la valeur réelle du tra­vail des personnels.

Le « barème » mis en place par la note de ser­vice du 22 février donne en effet un poids pré­pon­dé­rant à l’a­vis sur la valeur pro­fes­sion­nelle de l’agent. Un col­lègue qui aura un avis « satis­fai­sant » aura ain­si 40 points de moins que le col­lègue qui aura un avis « excellent » : il lui fau­dra 4 années pour le com­pen­ser par les points d’ancienneté.

Force Ouvrière revendique :

-Un ratio promus/promouvables qui per­mette une aug­men­ta­tion signi­fi­ca­tive du nombre de pro­mus dans tous les corps

- un barème fon­dé essen­tiel­le­ment sur l’ancienneté ;

- le retour à la nota­tion chif­frée, enca­drée par des grilles natio­nales, pre­nant en compte l’avancement dans la carrière

- la fin de ce sys­tème d’a­vis pérennes et arbitraires

- le retour au droit effec­tif de contes­ter sa nota­tion ou son appré­cia­tion devant la CAP

Ne res­tez pas isolé !

La FNEC FP-FO est inter­ve­nue auprès du minis­tère pour exi­ger que toutes les situa­tions contes­tées soient réexa­mi­nées dans les DSDEN et les Rec­to­rats. Les syn­di­cats de la fédé­ra­tion défen­dront tous les dos­siers qui leur seront confiés. Dans l’im­mé­diat Force Ouvrière n’ac­cepte pas le carac­tère pérenne et intan­gible des avis sur votre valeur professionnelle.

C’est pour­quoi Force Ouvrière vous pro­pose de vous aider et de vous conseiller dans vos démarches.

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