Pour blo­quer le « choc des savoirs » et les mesures qui cassent l’École publique, pour les moyens néces­saires (postes, classes, salaires…) : Grève natio­nale le 14 mai !

6 Mai, 2024Com­mu­ni­qué, Inter­syn­di­cal

La mobi­li­sa­tion pour obte­nir les moyens néces­saires à la réus­site de leurs élèves, pour leur salaire et contre le « choc des savoirs », enga­gée depuis le mois de jan­vier, se pour­suit mal­gré les périodes de vacances zonées, témoi­gnant de la déter­mi­na­tion des per­son­nels de l’Éducation.

Le « choc des savoirs » est un renon­ce­ment à toute ambi­tion éman­ci­pa­trice de l’École et ins­taure une ségré­ga­tion assu­mée entre les élèves en dif­fi­cul­té et les autres ain­si qu’une dis­cri­mi­na­tion sociale.

L’organisation des ensei­gne­ments de fran­çais et de mathé­ma­tiques en groupes de niveaux en col­lège est une véri­table usine à gaz, néfaste pour les élèves, par­ti­cu­liè­re­ment pour les plus fra­giles et qui va dégra­der les ser­vices de tous les per­son­nels, y com­pris dans le 1er degré, où des pres­sions se font jour pour ten­ter de contraindre les ensei­gnants de CM2 de trier leurs élèves dans la pers­pec­tive des groupes de niveaux de 6e.

Les nou­veaux pro­grammes, la label­li­sa­tion des manuels et la géné­ra­li­sa­tion à tous les cycles des éva­lua­tions natio­nales vont res­treindre la liber­té péda­go­gique et remettre en cause la pro­fes­sion­na­li­té des enseignant·es ; le DNB cou­pe­ret et les « pré­pa secondes » vont aggra­ver le tri social.

La réforme de la voie pro­fes­sion­nelle est dans la droite ligne de la logique de libé­ra­li­sa­tion du mar­ché du tra­vail, en rédui­sant les offres de for­ma­tion des jeunes, quels que soient leurs vœux, aux besoins du bas­sin d’emploi et en impo­sant un par­cours dif­fé­ren­cié rédui­sant le temps à l’École. C’est un ren­for­ce­ment du tri social des élèves en les assi­gnant à leur classe et à leur lieu de vie. C’est de nou­veau un plan « social » qui se des­sine chez les PLP avec la fer­me­ture des for­ma­tions consi­dé­rées comme “non-insé­rantes”.

Les condi­tions de tra­vail des per­son­nels se dégradent et les travailleurs·euses subissent une perte de sens de leur métier : sup­pres­sions de postes, fer­me­tures de classes, manque d’infirmier·es et d’assistant·es sociales face aux dif­fi­cul­tés de plus en plus criantes de nos élèves, manque d’AED et d’AESH, qui subissent en plus la mal­trai­tance ins­ti­tu­tion­nelle, manque de rem­pla­çants, manque d’enseignant·es spécialisé·es, manque de per­son­nels tech­niques et admi­nis­tra­tifs à qui on impose l’expérimentation de nou­veaux outils…

Ce n’est pas d’un choc des savoirs dont l’Éducation natio­nale a besoin, mais bien d’un choc des moyens et des salaires. L’Éducation natio­nale ne peut faire l’économie des près de 700 mil­lions d’euros dont veut la pri­ver le gouvernement.

À l’image de ce qu’a vécu l’hôpital public, le ser­vice public d’Éducation s’enfonce dans une crise sans pré­cé­dent sous les coups de bou­toir des poli­tiques aus­té­ri­taires et anti­so­ciales de ce gouvernement.

Les grèves natio­nales des 1er et 6 février des 8 et 19 mars et du 2 avril ain­si que l’ensemble des actions locales, grèves, mani­fes­ta­tions, ras­sem­ble­ments, réunions publiques, péti­tions, « col­lèges morts », « nuits des écoles et des éta­blis­se­ments » ont démon­tré l’ampleur de la colère des per­son­nels de l’Éducation natio­nale et per­mis de convaincre les parents de la dan­ge­ro­si­té des groupes de niveaux.

C’est en ancrant cette mobi­li­sa­tion dans la durée par plu­sieurs jours de grèves consé­cu­tifs que nous obtien­drons satis­fac­tion des revendications.

Nos orga­ni­sa­tions CGT éduc’action, Fnec FP-FO et SUD édu­ca­tion appellent les per­son­nels à refu­ser de mettre en œuvre le tri des élèves dans des groupes et à blo­quer la réforme.
C’est pour­quoi, elles sou­tiennent toutes les grèves, y com­pris recon­duc­tibles et autres formes de mobi­li­sa­tions (mani­fes­ta­tions, ras­sem­ble­ments, etc.), en cours et à venir, déci­dées par les per­son­nels ou pro­po­sées par les inter­syn­di­cales locales.

Le recul du gou­ver­ne­ment sur la sup­pres­sion envi­sa­gée des heures sup­plé­men­taires et des IMP montre que celui-ci craint la géné­ra­li­sa­tion des mobi­li­sa­tions, des grèves.

Nos orga­ni­sa­tions appellent les per­son­nels à faire de la semaine du 13 mai une semaine d’amplification de toutes ces mobi­li­sa­tions avec une jour­née de grève le 14 mai.

Elles appellent les per­son­nels à se réunir afin de débattre des suites et des moda­li­tés de la mobilisation.

Elles appellent à par­ti­ci­per mas­si­ve­ment aux mani­fes­ta­tions uni­taires avec les parents d’élèves du same­di 25 mai « contre le choc des savoirs, pour le choc des moyens et des salaires pour l’École publique ».

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