Inter­ven­tion comi­té de liai­son AESH 43 à la mani­fes­ta­tion natio­nale à Paris 19 octobre 2021

20 Oct, 2021AESH

J’in­ter­viens aujourd’­hui au nom du comi­té de liai­son de Haute-Loire com­po­sé d’AESH syn­di­qués, non syn­di­qués et sou­te­nu par CGT, FO, SUD et FSU.

Nous sommes par­tie pre­nante de la conven­tion natio­nale qui est com­po­sée d’AESH de divers dépar­te­ments de France enga­gés pour la recon­nais­sance de notre métier, ce qui passe, selon nous, par un vrai sta­tut de la fonc­tion publique, un vrai salaire, l’a­ban­don des PIAL et de la poli­tique de mutua­li­sa­tion des moyens ain­si qu’une vraie formation.

Depuis de nom­breux mois, nous nous sommes mobi­li­sés, sur ces reven­di­ca­tions, dans nos dépar­te­ments res­pec­tifs et par­ti­cu­liè­re­ment en mars, avril et juin lors des jour­nées de grèves et de mani­fes­ta­tion à l’ap­pel de plu­sieurs orga­ni­sa­tions syndicales.

Face à l’ab­sence de réponse des res­pon­sables locaux et du ministre nous avons déci­dé, suite à une conven­tion natio­nale des AESH le 30 juin, de nous consti­tuer en comi­té natio­nal de liai­son com­po­sé de tous les comi­tés et col­lec­tifs dépar­te­men­taux qui se sentent concer­nés par nos revendications :

  • « Un vrai salaire parce que c’est un vrai métier, une réelle reva­lo­ri­sa­tion sala­riale ain­si que les dif­fé­rentes primes (infor­ma­tiques, REP/REP+,)»

Pour la plu­part d’entre nous, nous tra­vaillons 24h (pré­sence auprès des élèves) pour un salaire d’en­vi­ron 750€. Ce mi-temps nous est impo­sé sans pos­si­bi­li­té d’é­vo­lu­tions. Nous deman­dons que ce temps de tra­vail soit pris pour un 100%, comme c’est le cas pour les ensei­gnants. Nous aus­si avons des pré­pa­ra­tions, des réunions, des for­ma­tions.… En dehors de notre temps de tra­vail. Donc nous récla­mons un temps plein pour 24h !

  • « La créa­tion d’un sta­tut de la Fonc­tion publique » ;

Nous sommes contrac­tuels de la fonc­tion publique et n’a­vons aucun sta­tut. Nous sommes gérés par notre hié­rar­chie comme bon leur semble, sans aucun cadre !

  • « L’a­ban­don des PIAL et de la poli­tique de mutua­li­sa­tion des moyens » ;

La majo­ri­té des noti­fi­ca­tions MDPH sont des noti­fi­ca­tions mutua­li­sées. Le temps d’ac­com­pa­gne­ment accor­dé pour ces élèves est de seule­ment 3h ! Com­ment avoir un accom­pa­gne­ment effi­cace avec si peu de temps à accor­der à chaque élève ? Nous sommes face à des enfants avec besoins par­ti­cu­liers et non des objets ! Cela veut aus­si dire que nous sommes ame­nés à suivre jus­qu’à 8 élèves en simultané !

Avec la mise en place des PIALs, la plu­part d’entre nous, sont ame­nés à inter­ve­nir sur dif­fé­rents éta­blis­se­ments dans une même jour­née, et ceux sans indem­ni­sa­tion. Nous sommes mal­léables à sou­hait. En effet, notre affec­ta­tion peut chan­ger du jour au len­de­main ; ce qui veut aus­si dire que des élèves peuvent se retrou­ver sans AESH du jour au lendemain !

  • « Une vraie formation »

Nous débu­tons sans aucune for­ma­tion. Au cours de nos pre­mières années, nous avons 60h de for­ma­tions pré­vues (for­ma­tion très théo­rique et sans grande aide pour nous). La plu­part d’entre nous devons nous for­mer par nous-mêmes, avec nos propres moyens (chose très com­pli­quée vu nos petits salaires.

Nous souf­frons tous de cette situa­tion. Les ensei­gnants doivent s’a­dap­ter à chaque chan­ge­ment d’AESH. Les élèves doivent, eux aus­si, trou­ver leurs marques et retrou­ver la confiance à chaque chan­ge­ment de per­sonne. Nous aus­si AESH nous devons nous réadap­ter à chaque chan­ge­ment d’é­cole, d’é­quipe péda­go­gique, d’é­lève… Nous ne sommes pas des pions et nous sommes face à des êtres humains et encore plus, face à des enfants et non des objets !

Voi­ci nos reven­di­ca­tions à nous AESH de toute la France, nous nous bat­tons et nous conti­nue­rons à nous battre, car cette situa­tion ne peut plus durer. L’u­nion fait la force, c’est pour­quoi nous conti­nue­rons ain­si à lut­ter tous ensemble, AESH, ensei­gnants, pro­fes­seurs, parents… ! Ce refus de prendre en compte nos reven­di­ca­tions témoigne d’un mépris de la part de tous : Ins­pec­teurs d’a­ca­dé­mie, rec­teurs, ministre, président… !

Nous pro­po­sons de pour­suivre et nous sommes par­ti­sans de la tenue d’une nou­velle conven­tion dans l’unité syn­di­cale jusqu’à satis­fac­tion des revendications !

Paris le 19 octobre 2021

Stop à la remise en cause des liber­tés publiques !

La FNEC FP-FO dénonce la dérive liber­ti­cide en cours qui vise à faire taire, à stig­ma­ti­ser, à cri­mi­na­li­ser toutes les voix qui s’élèvent pour exi­ger un ces­sez-le-feu à Gaza, la fin des mas­sacres et des bom­bar­de­ments de popu­la­tions civiles, l’arrêt du génocide…

Annonces de Gabriel Attal à Viry-Châ­­tillon : Non à la mise au pas de la jeu­nesse, de l’École et de ses personnels !

Plu­tôt que de répondre à la colère géné­rale pro­vo­quée par les sup­pres­sions de postes et les fer­me­tures de classes, les 700 mil­lions de coupes bud­gé­taires, les contre-réformes, le « choc des savoirs », Gabriel Attal a déci­dé d’accentuer la pres­sion sur la…

Pour blo­quer le « choc des savoirs » et les plans du gou­ver­ne­ment contre le Sta­tut, pour nos reven­di­ca­tions : AG par­tout dès la rentrée !

Réforme des lycées pro, « choc des savoirs », SNU, uni­forme, acte 2 de l’école inclu­sive, sup­pres­sions de postes, ter­ri­to­ria­li­sa­tion : le gou­ver­ne­ment mul­ti­plie les mau­vais coups contre l’École publique. En face, les per­son­nels et les parents d’élèves…

Concours et for­ma­tion des ensei­gnants : un pro­jet inacceptable !

Dans son dis­cours du 5 avril, le pré­sident de la Répu­blique a annon­cé la mise en place d’« écoles nor­males du XXIe siècle ». Rien de plus trom­peur que cette for­mule publi­ci­taire, qui cache en réa­li­té la pour­suite de la des­truc­tion de la formation…

Acte 2 de l’École inclu­sive : vote majo­ri­taire CONTRE le déman­tè­le­ment des éta­blis­se­ments sociaux et médico-sociaux

Lors du Conseil Supé­rieur de l’Éducation du 3 avril, le minis­tère a pré­sen­té un pro­jet de décret fixant les moda­li­tés de fonc­tion­ne­ment en « dis­po­si­tif inté­gré » des éta­blis­se­ments et ser­vices médi­co- sociaux (ESMS) qui signe­raient une conven­tion-cadre au…

Le « choc des savoirs », c’est aus­si la des­truc­tion de nos statuts !

Confron­té à une résis­tance achar­née des per­son­nels et des parents d’élèves, en Seine-Saint- Denis et ailleurs, le gou­ver­ne­ment, seul contre tous, a publié le décret et la note de ser­vice rela­tifs à la mise en place des groupes de niveau en mathé­ma­tiques et en…

Appel à la grève le 2 avril : Contre le pas­sage en force du gou­ver­ne­ment, AG pour déci­der la grève et sa reconduction !

Le gou­ver­ne­ment Macron-Attal mul­ti­plie les coups de force ! Après avoir déci­dé de tailler à la hache dans les bud­gets publics – 10 mil­liards de coupes – le gou­ver­ne­ment a publié les textes sur le « choc des savoirs » le 17 mars. Ce nou­veau coup de force ne…

Seuls contre tous, Attal et Bel­lou­bet publient les textes sur le « choc des savoirs » ! Le pas­sage en force, le mépris, ça suffit !

Alors que depuis jan­vier, à tra­vers tout le pays, les per­son­nels se mobi­lisent avec les parents d’élèves, par tous les moyens (motions, opé­ra­tions « éta­blis­se­ment désert », grèves, ras­sem­ble­ments…), pour expri­mer leur refus du « choc des savoirs » et de ses…

Face au rejet que sus­citent ses déci­sions, iso­lé, Gabriel Attal mul­ti­plie les pro­vo­ca­tions et enfonce le clou sur le « choc des savoirs »

Plu­tôt que de répondre à la colère géné­rale pro­vo­quée par les sup­pres­sions de postes et les fer­me­tures de classes, les 700 mil­lions de coupes bud­gé­taires, les contre-réformes, le gel du point d’indice, Gabriel Attal conti­nue de mettre la pres­sion sur l’École…

Soli­da­ri­té totale avec les per­son­nels du lycée B. Cen­drars à Sevran (93) Annu­la­tion des convocations !

Absence de pla­fond, manque de tables, chaises en mau­vais état, pas de lumière dans les toi­lettes, ascen­seur en panne depuis plus d’un an, pas de chauf­fage dans les salles de cours ni de rem­pla­çants lorsque les pro­fes­seurs sont absents, classes surchargées,…