Décla­ra­tion limi­naire de la FNEC FP-FO et compte ren­du du CSE du 17 juin 2021

23 Juin, 2021CSA/CSE

Décla­ra­tion limi­naire de la FNEC FP-FO

M. le Ministre,

M. le Pré­sident du CSE,

Mes­dames et Mes­sieurs les membres du CSE,

La FNEC FP-FO regrette que cette séance se tienne en dis­tan­ciel. La FNEC FP-FO mesure le tra­vail colos­sal des per­son­nels qui est effec­tué pour que la séance se déroule au mieux. Pour autant, une séance en dis­tan­ciel ne rem­pla­ce­ra jamais une séance en pré­sen­tiel. Les nom­breux pro­blèmes tech­niques et l’impossibilité de prendre immé­dia­te­ment connais­sance des votes posent de nom­breux problèmes,au pre­mier chef, entravent la pos­si­bi­li­té d’informer les mili­tants et les adhé­rents dans les délais les plus brefs, en lien avec l’actualité.

La FNEC FP-FO demande que l’ensemble des liber­tés remises en cause au pré­texte de la pan­dé­mie, soient réta­blies, au pre­mier chef le droit de se réunir. Il n’est pas accep­table que les réunions syn­di­cales de plus de 6 soient empê­chées comme c’est le cas notam­ment dans l’académie de Tours.

Force ouvrière l’a réaf­fir­mé avec force lors du CCN des 26 et 27 mai : « L’état d’urgence sani­taire n’est rien d’autre qu’un état d’exception qui per­met au gou­ver­ne­ment de prendre une série de mesures limi­tant les liber­tés publiques et indi­vi­duelles comme la liber­té d’aller et venir, le couvre-feu, la liber­té de réunion, et légi­time le fichage des mili­tants syn­di­caux. » Elle « dénonce l’état d’urgence, notam­ment sa pro­lon­ga­tion sous la forme d’un régime tran­si­toire, et en demande la levée immé­diate et de toutes les mesures qui lui sont liées.» Elle demande l’abandon de la loi de sécu­ri­té glo­bale, des décrets de fichage et l’abandon de la loi séparatisme.

Elle dénonce les mesures prises qui vont à l’encontre des sala­riés du public comme du pri­vé, en par­ti­cu­lier les attaques contre les garan­ties col­lec­tives, les sta­tuts et les diplômes nationaux.

Elle rap­pelle son oppo­si­tion à la mise en œuvre d’un régime de retraite par points, à un allon­ge­ment de la durée de coti­sa­tion comme à un recul de l’âge de départ pour obte­nir une pen­sion à taux plein. Elle exige le main­tien du code de pen­sion civile et mili­taire et des 42 régimes de retraite.

Elle « réaf­firme son atta­che­ment aux diplômes natio­naux et à leur recon­nais­sance dans les conven­tions col­lec­tives ; exige l’abrogation des réformes du Lycée et du bac­ca­lau­réat et, dans l’immédiat, exige des mesures garan­tis­sant pour chaque élève l’accès à une qua­li­fi­ca­tion recon­nue natio­na­le­ment et à la filière post-bac­ca­lau­réat de son choix. » Elle « réclame le réta­blis­se­ment du bac­ca­lau­réat comme exa­men final, éga­li­taire et répu­bli­cain dès la ses­sion 2022.»

La FNEC FP-FO demande l’abandon immé­diat des mesures du Gre­nelle et une véri­table aug­men­ta­tion de salaire pour tous les per­son­nels dont l’augmentation indi­ciaire de 183€ comme les per­son­nels hos­pi­ta­liers et la reva­lo­ri­sa­tion du point d’indice à hau­teur de 20%.

Elle demande, en par­ti­cu­lier, l’abandon de toute ten­ta­tive de géné­ra­li­ser le recours au télé­tra­vail et à l’enseignement en distanciel.

Elle demande aus­si l’abandon immé­diat des expé­ri­men­ta­tions d’externalisation et de pri­va­ti­sa­tion des ges­tions des pro­fes­seurs rem­pla­çants. Elle demande l’abandon des pro­jets de cam­pus numé­riques et la mise en œuvre de l’enseignement hybride dans les uni­ver­si­tés, comme cela est annon­cé pour la ren­trée à Paris-Dau­phine, à Bor­deaux, à Rouen, à Tours… La FNEC FP-FO demande la réou­ver­ture des uni­ver­si­tés à 100% en pré­sen­tiel sans condition.

Les copies du bac­ca­lau­réat sont déma­té­ria­li­sées. Des jurys et des com­mis­sions d’harmonisation se tiennent en visio-confé­rence. Pour le Grand oral, les cor­rec­teurs sont convo­qués sur 5 jours pleins sans connaître le nombre de can­di­dats et les ques­tions sur les­quelles ces der­niers seront inter­ro­gés. Dans l’académie de Ver­sailles, pas de réunion préa­lable pour échan­ger sur les barèmes et cri­tères de nota­tion. Les ins­pec­tions ren­voient les cor­rec­teurs du Grand oral à un webi­naire. Où est l’égalité de trai­te­ment des can­di­dats ? Sans par­ler d’une dégra­da­tion sans pré­cé­dent des condi­tions de tra­vail. La FNEC FP-FO demande le retour aux copies papier et aux com­mis­sions d’harmonisation et jurys en pré­sen­tiel. Elle demande tou­jours l’annulation du Grand oral.

Elle sou­tient toutes les ini­tia­tives et mobi­li­sa­tions des per­son­nels pour exi­ger le retour à des cor­rec­tions papier et des jurys en pré­sen­tiel exi­geant l’abrogation de la réforme Blan­quer du lycée et du bac­ca­lau­réat. Au niveau aca­dé­mique ou dépar­te­men­tal, les prises de posi­tion, le plus sou­vent dans l’action com­mune, dénoncent les condi­tions de dérou­le­ment des épreuves et demandent le retour aux épreuves natio­nales du bac­ca­lau­réat. Dans l’académie de Nantes, le SNFOLC, le SNETAA FO, CGT-educ’action, le SNEP, le SNES, le SNUEP, SUD édu­ca­tion et le SNALC demandent le retour aux épreuves natio­nales ter­mi­nales et anonymes.

Les mêmes reven­di­ca­tions sont por­tées par des prises de posi­tions inter­syn­di­cales dans l’académie de Gre­noble, Bor­deaux, Mont­pel­lier et dans l’académie de Ver­sailles, FO CGT, SNES sou­tiennent les per­son­nels qui ont déci­dé, en AG, la grève pour le 17 juin en et se ras­semblent devant le minis­tère. A Lille, les per­son­nels ont déci­dé un ras­sem­ble­ment le 16 juin.

Ce dont les élèves et les étu­diants ont besoin, c’est de classes moins char­gées et de cours en pré­sen­tiel. La FNEC FP-FO demande la créa­tion de postes à la hau­teur des besoins de la mater­nelle à l’université.

CR du CSE ci-contre

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