Compte-ren­­du du CTMEN du 26 octobre 2022

27 Oct, 2022Compte ren­du, CSA/CSE

A noter, sur le point sui­vi des textes :

« Coor­don­na­teur PIAL : suite au GT minis­té­riel du 25 octobre, « chaque orga­ni­sa­tion a pu s’exprimer, le direc­teur de cabi­net a annon­cé des échanges entre le cabi­net notam­ment et conseiller social. Deux GT à venir. Il faut une réflexion glo­bale, et le Pré­sident s’est expri­mé sur la néces­si­té d’amener les AESH à 35h en rai­son des besoins d’accompagnement qui aug­mentent. » (DGRH)

Décla­ra­tion limi­naire de la FNEC FP-FO :

« Ce CTM se réunit dans un contexte particulier.

Une situa­tion où les grèves se déve­loppent dans de nom­breux sec­teurs, en par­ti­cu­lier pour exi­ger des aug­men­ta­tions de salaires.

Une situa­tion où le gou­ver­ne­ment qui depuis plus de 5 ans menace, punit, fait preuve d’autorité s’en prend aujourd’hui au droit de grève en ordon­nant la réqui­si­tion des sala­riés en grève.

Une situa­tion où ce même gou­ver­ne­ment, qui parle de « dia­logue social », et de « négo­cia­tion », n’a pas d’autre choix que d’utiliser le 49–3 pour faire pas­ser son Bud­get et son PLFSS. Et son porte-parole M. Véran n’exclut pas de recou­rir à cette arme anti-démo­cra­tique pour impo­ser la future réforme des retraites.

Le Bud­get 2023 sup­prime 2 000 postes d’enseignants mais aug­mente les dépenses mili­taires pour livrer des armes et entraî­ner des troupes pour l’Ukraine. C’est au nom de cet effort guer­rier que le chef de l’Etat a appe­lé à « la fin de l’abondance et de l’insouciance » pour ampu­ter notre pou­voir d’achat, nos droits au chô­mage et à la retraite et dété­rio­rer nos ser­vices publics. Par contre, pour les divi­dendes des action­naires des grandes entre­prises, l’année 2022 sera une année d’abondance et d’insouciance grâce aux lar­gesses de l’État.

Les sala­riés ont du mal à rem­plir le fri­go, à se chauf­fer, à se loger digne­ment. Pour FO, l’urgence est à l’ouverture de négo­cia­tions sur les salaires. C’est vrai dans tous les sec­teurs du pri­vé où les clauses de revoyure doivent fonc­tion­ner à plein.

C’est par­ti­cu­liè­re­ment vrai dans la Fonc­tion publique où l’État est le pre­mier employeur, et où l’exi­gence d’ouverture immé­diate des dis­cus­sions sala­riales est plus que jamais à l’ordre du jour, pour aug­men­ter le point d’indice a mini­ma à hau­teur de l’inflation.

Alors que Mon­sieur Gué­ri­ni indique vou­loir geler les salaires pour les mois à venir, et que Mon­sieur Ndiaye pro­pose des « reva­lo­ri­sa­tions » indi­gentes pour 2023, et un « pacte » qui consiste à « tra­vailler plus pour perdre moins », comme rem­pla­cer les col­lègues absents ou sur­veiller les élèves pen­dant la pause déjeu­ner, alors qu’il main­tient encore des dizaines de mil­liers d’AESH sous le seuil de pau­vre­té et leur refuse tou­jours l’accès à un vrai sta­tut, la FNEC FP-FO a appe­lé à la grève et aux mani­fes­ta­tions du 18 octobre pour reven­di­quer tous ensemble public et pri­vé des aug­men­ta­tions de salaire, le res­pect du droit de grève et l’abandon de toutes les contre réformes et par­ti­cu­liè­re­ment celles de l’assurance chô­mage et des retraites.

Nos col­lègues PLP ont eux aus­si fait grève et mani­fes­té mas­si­ve­ment à l’appel d’une très large inter­syn­di­cale, pour expri­mer leur oppo­si­tion à la des­truc­tion des lycées pro­fes­sion­nels au pro­fit de l’apprentissage. Une grève his­to­rique qui montre la déter­mi­na­tion des pro­fes­seurs de lycées pro­fes­sion­nels à obte­nir l’abandon de ce pro­jet de réforme.

Nous n’en res­te­rons pas là, d’autant plus que nous avons été infor­més de la fer­me­ture de 7 lycées pari­siens, dont 6 lycées pro­fes­sion­nels dès la ren­trée pro­chaine, et que la région Grand- Est pro­jette la fer­me­ture de 10 lycées. Ces fer­me­tures annoncent les pré­mices de ce que sera la réforme : fer­me­tures de filières et de postes dans des zones entières en fonc­tion d’une carte des for­ma­tions à la main du patro­nat, champ lais­sé libre à des opé­ra­teurs de for­ma­tion en appren­tis­sage ou à l’enseignement pri­vé, plan social mas­sif pour les pro­fes­seurs de lycées professionnels…

La grève reste à l’ordre du jour, dans les lycées pro­fes­sion­nels comme par­tout et la FNEC FP-FO dépose un pré­avis de grève à comp­ter du pre­mier jour de la ren­trée de la Toussaint.

Nos reven­di­ca­tions sont claires :

Nous enten­dons défendre et amé­lio­rer le Sta­tut géné­ral et les sta­tuts par­ti­cu­liers, main­te­nir le Code des pen­sions civiles et mili­taires, obte­nir l’aug­men­ta­tion de la valeur du point d’indice, obte­nir les créa­tions de postes sta­tu­taires à hau­teur des besoins, défendre le carac­tère laïque et répu­bli­cain de l’École.

Les mau­vais coups ne cessent de pleu­voir sur les per­son­nels, sur toutes les caté­go­ries de per­son­nels. Nous ne sommes pas dupes : le pro­jet de décret pré­sen­té rela­tif aux trans­ferts de com­pé­tences aux rec­teurs marque une nou­velle étape de décon­cen­tra­tion de l’administration de l’Éducation natio­nale. Le ministre, le gou­ver­ne­ment, entendent-ils faire des rec­teurs des « petits ministres », à l’instar des pré­si­dents d’université ?

Nos reven­di­ca­tions s’opposent en tous points aux annonces du Pré­sident Macron qui a indi­qué vou­loir géné­ra­li­ser la méthode inau­gu­rée à Mar­seille, c’est-à-dire l’explosion du cadre natio­nal et répu­bli­cain de l’École.

Nous reven­di­quons l’abandon des expé­ri­men­ta­tions et des concer­ta­tions locales qui visent à lier les écoles et les éta­blis­se­ments à des contrats d’objectifs, copiés sur le « carac­tère propre » des écoles privées.

Avec une forme d’intéressement, puisque les par­ti­ci­pants à ces concer­ta­tions et autres pro­jets « inno­vants » pour­raient béné­fi­cier de sommes pré­vues par le fonds d’in­no­va­tion péda­go­gique. Le pro­jet inté­gre­rait le cadre sco­laire et péri­sco­laire, asso­ciant les parents, les élus locaux et les associations…

Et cela au mépris du sta­tut des per­son­nels et du droit pour les élèves à la même ins­truc­tion dans tout le pays. C’est ce droit à l’instruction que reven­diquent les élèves qui mani­fes­taient devant leur lycée comme à Paris, Poi­tiers, Rennes et Lyon, par exemple. La FNEC FP-FO condamne fer­me­ment la répres­sion, les menaces de conseils de dis­ci­pline dont ils victimes.

Pour les per­son­nels et leurs orga­ni­sa­tions syn­di­cales, la FNEC FP-FO exige le res­pect de la liber­té syn­di­cale, c’est-à-dire, entre autres, la liber­té de dépo­ser des HIS et des assem­blées géné­rales sans que ne leur soit oppo­sée sys­té­ma­ti­que­ment la notion de néces­si­tés de service.

Vous vou­lez nous impo­ser la divi­sion, la mise en concur­rence, les pires poli­tiques mana­gé­riales issues du pri­vé. Contre ces pro­jets, contre la répres­sion, nous pro­po­sons aux agents de pré­pa­rer le rap­port de force dans l’unité la plus large pos­sible. Nous pren­drons nos res­pon­sa­bi­li­tés en ce sens. »

Stop à la répres­sion des lycéens et étu­diants mobilisés !

Mer­cre­di 10 sep­tembre, un élève du lycée Vol­taire à Paris, mobi­li­sé dans le cadre du mou­ve­ment « Blo­quons tout » a été arrê­té et pla­cé 30 heures en garde à vue. Jeu­di 11 sep­tembre, alors que des élèves du lycée Paul Louis Cou­rier de Tours mani­fes­taient devant…

Le blo­cage, la grève pour gagner ! Satis­fac­tion de toutes nos revendications !

Ce qui s’est expri­mé ce 10 sep­tembre est un rejet total de toutes les poli­tiques d’austérité subies depuis des années. Les per­son­nels et les jeunes y ont pris part mas­si­ve­ment. Ils n’acceptent pas les mil­liards de coupes bud­gé­taires contre les services…

Sous Lecor­nu comme sous Bay­rou ! Macron doit plier ! Stop au bud­get de guerre !

Ce 10 sep­tembre, la FNEC FP-FO et ses mili­tants étaient aux côtés des jeunes et des tra­vailleurs qui se sont ras­sem­blés dans les grèves, les puis­santes mani­fes­ta­tions, les blo­cages, les assem­blées géné­rales pour refu­ser le bud­get de guerre, pour faire valoir…

Sui­cide de notre col­lègue Caro­line Grandjean

Lun­di 1er sep­tembre, notre col­lègue Caro­line Grand­jean s’est don­né la mort. La FNEC-FP-FO adresse ses sin­cères condo­léances et tout son sou­tien à sa famille, ses proches, ain­si qu’à tous les col­lègues et per­son­nels la connais­sant. Comme tous les personnels,…

6 sep­tembre : jour­née mon­diale de mobi­li­sa­tions pour Gaza !

À Gaza, la famine vient d’être offi­ciel­le­ment décla­rée par l’ONU. Elle s’ajoute aux bom­bar­de­ments inces­sants qui visent déli­bé­ré­ment la popu­la­tion civile. Elle est sciem­ment orga­ni­sée par l’Etat d’Israël alors que les secours attendent depuis des mois dans…

Ren­trée chao­tique, aus­té­ri­té, marche à la guerre… Blo­quons le bud­get Macron-Bayrou !

Le jour de la ren­trée, la ministre Borne a décla­ré : « Il manque 2500 pro­fes­seurs ». Et elle ose ajou­ter : « C’est mieux que l’an der­nier ! » 2500 pro­fes­seurs man­quants, 100 000 bache­liers reca­lés par Par­cour­sup, des mil­liers d’élèves en situa­tion de handicap…

Indem­ni­tés REP / REP + pour les AESH : déci­sion du Conseil d’État

Madame la ministre, Depuis la créa­tion de la fonc­tion d’AESH, la FNEC FP-FO se bat contre la pré­ca­ri­té que ces agents subissent. Non seule­ment notre fédé­ra­tion reven­dique la créa­tion d’un corps des AESH, un vrai salaire, un temps plein de 24 heures et…

Blo­quons le bud­get de guerre Macron-Bayrou !

Attaques contre les jours fériés, les congés payés, les arrêts mala­die, le rem­bour­se­ment de soins, l’assurance chô­mage, le pou­voir d’achat des fonc­tion­naires (gel du point d’indice) et des retrai­tés (gel des pen­sions, aug­men­ta­tion de la CSG…), sup­pres­sions de…

STOP ! Abro­ga­tion de Par­cour­sup ! Abro­ga­tion du SNU ! Non à l’embrigadement !

103 000 can­di­dats sans affec­ta­tion dans l’enseignement supé­rieur le 10 juillet (dont 50 826 lycéens, 34 826 étu­diants et 17 930 can­di­dats sco­la­ri­sés à l’étranger), soit 18 000 de plus qu’en juillet 2024, c’est le bilan de la prin­ci­pale phase d’admission sur…

Non aux 44 mil­liards d’é­co­no­mies ! À bas le bud­get de guerre Macron-Bayrou !

Mar­di 15 juillet, le Pre­mier ministre Bay­rou a fait ses annonces pour le pro­jet de bud­get 2026. C’est une décla­ra­tion de guerre contre l’ensemble des sala­riés, des chô­meurs et des retrai­tés. 43,8 mil­liards d’euros : une sai­gnée d’une bru­ta­li­té inouïe Parmi…