Sta­giaires : titu­la­ri­sa­tion immé­diate, pas de report en décembre !

18 Avr, 2020Non clas­sé

Pour la FNEC FP-FO les sta­giaires ne peuvent pas être les vic­times col­la­té­rales de la ges­tion cala­mi­teuse de la crise du Covid-19. Et pour­tant c’est bien ce qu’annonce le ministre Blan­quer avec l’aval du gouvernement.

Le ministre Blan­quer annonce une titu­la­ri­sa­tion des sta­giaires en décembre 2020 : inacceptable !

Le ministre vou­drait péna­li­ser les sta­giaires à cause du Covid-19 qu’il ne s’y pren­drait pas autre­ment. Attendre six mois pour une titu­la­ri­sa­tion rétro­ac­tive au 1er sep­tembre 2020, tout cela n’a aucun sens.

L’incertitude dans laquelle sont les sta­giaires doit être levée. Ils ont tout au long de l’année fait cours, ren­du mémoires sur mémoires, ils ont pas­sé leurs exa­mens uni­ver­si­taires tels qu’ils sont impo­sés par la mas­té­ri­sa­tion que FO rejette ; ils ont donc accom­pli, mal­gré les mois de confi­ne­ment et l’arrêt des cours à l’université, leur travail.

Ils n’ont pas à payer les frais de cette situation

La FNEC FP-FO rap­pelle qu’avant la mas­té­ri­sa­tion des concours, les étu­diants déten­teurs de la licence étaient déten­teurs de leur concours en réus­sis­sant les épreuves (écrites et orales) du concours pour deve­nir fonc­tion­naires stagiaires.

Les sta­giaires 2019 n’ont pas démérité

Tous les ans et en obte­nant gain de cause dans la plu­part des situa­tions, la FNEC FP-FO a tou­jours deman­dé la titu­la­ri­sa­tion de tous les sta­giaires, s’opposant à tous les licenciements.

Que serait-il repro­ché aux sta­giaires ? De ne pas être devant élèves ? Faux, comme tous les per­son­nels que remer­cie chaque jour le ministre Blan­quer, ils se sont décar­cas­sés pour que les élèves suivent les cours. Comme tous les jours, depuis des semaines, ils se sont mis en quatre pour gar­der le lien avec les élèves, l’équipe péda­go­gique, leur école ou éta­blis­se­ment et services.

Dans des cir­cons­tances excep­tion­nelles, le ministre doit en tenir compte

Certes, ils ne peuvent être ins­pec­tés en juin, cer­tains n’ont peut-être pas encore vali­dé leur Mas­ter 2, certes, les Uni­ver­si­tés sont fer­mées, mais pour tous les sta­giaires, le gou­ver­ne­ment doit prendre en compte qu’ils ont tra­vaillé comme tous les per­son­nels, sous la pres­sion, fai­sant preuve comme tous les per­son­nels d’un dévoue­ment sans pareil, mal­gré les condi­tions qui pèsent sur eux.

Dire qu’ils ne sont pas titu­la­ri­sables en juin, ce serait dire qu’ils sont des sous-pro­fes­seurs ! Pour la FNEC FP-FO, c’est non !

De plus, les sta­giaires qui sou­haitent chan­ger de dépar­te­ment ou d’académie pour la ren­trée voient cette pos­si­bi­li­té réduite à néant.

Les sta­giaires sur une chaise éjec­table ? Inadmissible !

Stress, pres­sion, tra­vail sans fin, ave­nir incon­nu et incer­tain : les sta­giaires disent STOP ! Titu­la­ri­sa­tion immé­diate sans report en décembre, report qui en plus remet­trait en cause leur muta­tion, leur droit à car- rière, leur sta­tut de titu­laire, avec in fine la mise en place d’une géné­ra­tion de contrac­tuels. C’est aus­si ce à quoi condui­rait la réforme de la for­ma­tion des ensei­gnants dont la FNEC-FP FO demande d’urgence l’abandon.

La FNEC FP-FO reven­dique pour les stagiaires :

La titu­la­ri­sa­tion immé­diate sans report en décembre de leurs droits (muta­tion, car­rière, salaires, reclassement)

Mon­treuil le 20 avril 2020

Pour blo­quer le « choc des savoirs » et les plans du gou­ver­ne­ment contre le Sta­tut, pour nos reven­di­ca­tions : AG par­tout dès la rentrée !

Réforme des lycées pro, « choc des savoirs », SNU, uni­forme, acte 2 de l’école inclu­sive, sup­pres­sions de postes, ter­ri­to­ria­li­sa­tion : le gou­ver­ne­ment mul­ti­plie les mau­vais coups contre l’École publique. En face, les per­son­nels et les parents d’élèves…

Concours et for­ma­tion des ensei­gnants : un pro­jet inacceptable !

Dans son dis­cours du 5 avril, le pré­sident de la Répu­blique a annon­cé la mise en place d’« écoles nor­males du XXIe siècle ». Rien de plus trom­peur que cette for­mule publi­ci­taire, qui cache en réa­li­té la pour­suite de la des­truc­tion de la formation…

Acte 2 de l’École inclu­sive : vote majo­ri­taire CONTRE le déman­tè­le­ment des éta­blis­se­ments sociaux et médico-sociaux

Lors du Conseil Supé­rieur de l’Éducation du 3 avril, le minis­tère a pré­sen­té un pro­jet de décret fixant les moda­li­tés de fonc­tion­ne­ment en « dis­po­si­tif inté­gré » des éta­blis­se­ments et ser­vices médi­co- sociaux (ESMS) qui signe­raient une conven­tion-cadre au…

Le « choc des savoirs », c’est aus­si la des­truc­tion de nos statuts !

Confron­té à une résis­tance achar­née des per­son­nels et des parents d’élèves, en Seine-Saint- Denis et ailleurs, le gou­ver­ne­ment, seul contre tous, a publié le décret et la note de ser­vice rela­tifs à la mise en place des groupes de niveau en mathé­ma­tiques et en…

Appel à la grève le 2 avril : Contre le pas­sage en force du gou­ver­ne­ment, AG pour déci­der la grève et sa reconduction !

Le gou­ver­ne­ment Macron-Attal mul­ti­plie les coups de force ! Après avoir déci­dé de tailler à la hache dans les bud­gets publics – 10 mil­liards de coupes – le gou­ver­ne­ment a publié les textes sur le « choc des savoirs » le 17 mars. Ce nou­veau coup de force ne…

Seuls contre tous, Attal et Bel­lou­bet publient les textes sur le « choc des savoirs » ! Le pas­sage en force, le mépris, ça suffit !

Alors que depuis jan­vier, à tra­vers tout le pays, les per­son­nels se mobi­lisent avec les parents d’élèves, par tous les moyens (motions, opé­ra­tions « éta­blis­se­ment désert », grèves, ras­sem­ble­ments…), pour expri­mer leur refus du « choc des savoirs » et de ses…

Face au rejet que sus­citent ses déci­sions, iso­lé, Gabriel Attal mul­ti­plie les pro­vo­ca­tions et enfonce le clou sur le « choc des savoirs »

Plu­tôt que de répondre à la colère géné­rale pro­vo­quée par les sup­pres­sions de postes et les fer­me­tures de classes, les 700 mil­lions de coupes bud­gé­taires, les contre-réformes, le gel du point d’indice, Gabriel Attal conti­nue de mettre la pres­sion sur l’École…

Soli­da­ri­té totale avec les per­son­nels du lycée B. Cen­drars à Sevran (93) Annu­la­tion des convocations !

Absence de pla­fond, manque de tables, chaises en mau­vais état, pas de lumière dans les toi­lettes, ascen­seur en panne depuis plus d’un an, pas de chauf­fage dans les salles de cours ni de rem­pla­çants lorsque les pro­fes­seurs sont absents, classes surchargées,…

Après la pro­vo­ca­tion du Pre­mier ministre Attal, met­tons par­tout en dis­cus­sion la grève pour rejoindre nos col­lègues de Seine-Saint-Denis !

« À par­tir de la ren­trée pro­chaine, en fran­çais et en mathé­ma­tiques, en sixième et en cin­quième dans un pre­mier temps, les élèves seront dans des groupes de niveau avec des élèves du même niveau », « C’était et ça reste une très bonne idée et ça va être…

La mobi­li­sa­tion s’organise contre la casse de l’École Per­son­nels et parents d’élèves se réunissent et dis­cutent des moyens de faire plier la ministre

Le jeu­di 7 mars, plus de 5 000 col­lègues ont mani­fes­té à Paris sous les fenêtres du minis­tère : per­son­nels de col­lèges, de lycées, d’écoles venus de toutes les com­munes de Seine-Saint-Denis, pour beau­coup en grève depuis plus d’une semaine. Depuis une…