Les PIAL, c’est tou­jours non ! Un vrai sta­tut et un vrai salaire, c’est oui ! Tous au ras­sem­ble­ment du 24 juin pour faire valoir les revendications !

23 Juin, 2020AESH, Diplômes-qua­li­fi­ca­tions, Ensei­gne­ment spécialisé

Le minis­tère a ins­tal­lé un comi­té de sui­vi des AESH depuis le 11 février 2019. Il affirme vou­loir amé­lio­rer la situa­tion des AESH mais s’applique à mettre en œuvre les dis­po­si­tions pré­vues par la loi Blan­quer dite « Pour une école de la confiance » notam­ment la géné­ra­li­sa­tion des PIAL (pôles inclu­sifs d’accompagnement localisés)

Ain­si, aux inter­ven­tions de la FNEC FP-FO qui demande l’annulation des PIAL, il oppose un refus sys­té­ma­tique. Pour­tant, chaque AESH fait le constat des dégra­da­tions qui y sont liées. La FNEC FP-FO, fidèle aux reven­di­ca­tions des per­son­nels et à ses man­dats, conti­nue à deman­der leur abandon. 

Les PIAL : dégra­da­tion des condi­tions de tra­vail, moins de droits, moins de rémunération

Les PIAL géné­ra­lisent la mutua­li­sa­tion du sui­vi des élèves en situa­tion de han­di­cap ce qui entraîne, dans de nom­breux cas, un non-res­pect des noti­fi­ca­tions CDAPH. Le contrat PIAL fait éga­le­ment dis­pa­raître la men­tion de l’affectation sur éta­blis­se­ment, l’AESH peut alors se voir pri­vé du défraie­ment de ses dépla­ce­ments. Enfin, les PIAL consti­tuent une remise en cause des contrats de tra­vail, des quo­ti­tés horaires et donc une baisse des rému­né­ra­tions. Nombre d’AESH com­mencent l’année avec 2 élèves en charge et se retrouvent bien­tôt avec 4 élèves sans que le temps de tra­vail ne soit modi­fié dans le contrat donc sans aug­men­ta­tion de salaire. En défi­ni­tive, les PIAL consti­tuent des zones franches à l’intérieur des­quelles le contrat devien­drait une coquille vide auto­ri­sant chaque ins­pec­tion aca­dé­mique à dépla­cer les AESH comme des pions au gré des urgences du moment.

FO exige et obtient des aug­men­ta­tions de salaire !

Le salaire des AESH est un véri­table scan­dale. 72% des AESH sont rému­né­rés au niveau du SMIC et 62% sont à temps incom­plet avec un salaire infé­rieur à 700 € ! A cela le minis­tère n’a appor­té aucune réponse si ce n’est la pos­si­bi­li­té d’accroître la poly­va­lence des AESH et leur pré­ca­ri­té. Pas un euro n’a été mis sur la table. La FNEC FP-FO a donc quit­té le comi­té de sui­vi des AESH en deman­dant que les annonces minis­té­rielles soient sui­vies d’effet.

Or, grâce au rap­port de force impo­sé par les per­son­nels, avec FO, les AESH de quatre aca­dé­mies ont obte­nu des aug­men­ta­tions de salaire non négligeables :

A Cler­mont-Fer­rand et Lyon, les AESH avec la plus grande ancien­ne­té ont gagné deux niveaux indi­ciaires avec un effet rétro­ac­tif, soit l’équivalent d’un mois de salaire ! Un niveau indi­ciaire a été gagné pour les AESH en poste depuis 3 ans. Même chose à Rouen mais l’annonce n’a pas encore été sui­vie d’effets. A Poi­tiers, les AESH en CDI ont gagné deux niveaux indi­ciaires. Une bataille est en cours pour les AESH en CDD.

FO demande au minis­tère que des consignes soient don­nées pour que toutes les aca­dé­mies appliquent ces dis­po­si­tions. FO exige que le minis­tère ne paie pas les AESH de mots, qu’il passe des annonces aux actes et aug­mente effec­ti­ve­ment leurs salaires.

Réfé­rent AESH : pour FO, il faut un vrai statut !

Le minis­tère crée la fonc­tion de réfé­rent AESH. Ses mis­sions iraient du tuto­rat des nou­veaux col­lègues à la for­ma­tion et à la coor­di­na­tion pro­fes­sion­nelle de l’ensemble des AESH d’un PIAL. Cela signi­fie le sui­vi, en moyenne, d’une cin­quan­taine de per­son­nels. FO refuse de s’associer à la créa­tion de cette fonc­tion. Le minis­tère veut faire por­ter aux per­son­nels la res­pon­sa­bi­li­té de l’école inclu­sive sys­té­ma­tique sous le signe de l’austérité budgétaire.

En revanche, cela confirme la néces­si­té de créer un corps de la fonc­tion publique et les garan­ties qui vont avec : posi­tion de fonc­tion­naire-sta­giaire, véri­table droit à la for­ma­tion, temps de tra­vail et salaire à 100%. Ce n’est pas d’un sous-sta­tut au rabais dont les per­son­nels ont besoin.

Le réfé­rent AESH dis­po­se­rait d’une prime de 600 euros par an, soit 50 euros par mois. C’est, en moyenne, une indem­ni­té de tuteur pour la prise en charge d’un ou deux stagiaires !

FO est éga­le­ment inter­ve­nue pour que le temps de tra­vail dédié aux mis­sions du réfé­rent AESH (qui serait défi­ni par lettre de mis­sion) soit ins­crit sur le contrat pour évi­ter que l’AESH réfé­rent, comme cela a été obser­vé dans les faits, accu­mule les heures sup­plé­men­taires non payées.

Le minis­tère a répon­du qu’il fal­lait gar­der de la sou­plesse mais a concé­dé l’inscription du temps consa­cré à ces mis­sions dans le contrat. Pour FO, ce n’est pas satis­fai­sant. Tout tra­vail mérite salaire.

La FNEC FP-FO reven­dique avec les AESH :

- Le réem­ploi de tous les AESH pour la ren­trée de sep­tembre 2020 ;
- Le main­tien des accom­pa­gne­ments indi­vi­duels dans le res­pect des noti­fi­ca­tions MDPH ;
- L’arrêt de la mutua­li­sa­tion for­cée ;
- L’abandon des PIAL ;
- Une for­ma­tion pro­fes­sion­nelle de qua­li­té sur le temps de tra­vail, ini­tiale, conti­nue, spé­ci­fique et qua­li­fiante ;
- La fin du recru­te­ment par les EPLE ;
- La créa­tion du nombre d’emplois néces­saire pour cou­vrir tous les besoins ;
- Une reva­lo­ri­sa­tion immé­diate des salaires et de la grille indi­ciaire ;
- La créa­tion d’un véri­table sta­tut de la Fonc­tion Publique pour les AESH !

Tous au ras­sem­ble­ment le 24 juin devant les DSDEN, les rec­to­rats, le minis­tère pour faire valoir les revendications !

Mon­treuil le 22 juin 2020

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