Face au tol­lé, crai­gnant les mobi­li­sa­tions, le gou­ver­ne­ment renonce à récu­pé­rer les heures allouées aux enseignements

1 Mai, 2024Com­mu­ni­qué, Hygiène et sécurité/FS, Postes, Salaires

La consigne minis­té­rielle est tom­bée comme un cou­pe­ret dans les éta­blis­se­ments en début de semaine. Dans le cadre de la réduc­tion des cré­dits de 700 mil­lions d’euros à l’Éducation natio­nale, le minis­tère avait deman­dé aux rec­to­rats de reprendre les bud­gets cor­res­pon­dants aux Heures Sup­plé­men­taires (HSE) et Indem­ni­tés pour Mis­sions Par­ti­cu­lières non consom­mées dans les éta­blis­se­ments. Des per­son­nels enga­gés dans des pro­jets se voyaient donc contraints de les aban­don­ner du jour au len­de­main ou de tra­vailler gra­tui­te­ment jusqu’à la fin de l’année.

Crai­gnant la colère et l’explosion, le minis­tère annonce deux jours après que les moyens sont conser­vés jusqu’à la fin de l’année

La vio­lence de cette nou­velle mesure d’économie a pro­vo­qué la stu­pé­fac­tion à tous les étages : stu­peur et colère chez les chefs d’établissements, dans les équipes ensei­gnantes, dans les équipes péda­go­giques, dans les ser­vices de ges­tion devant en quelques heures faire le bilan des moyens dépen­sés pour reprendre les enve­loppes res­tantes. Une fois de plus, une fois de trop, du mépris face au rapt des moyens.

Ce gou­ver­ne­ment, mani­fes­te­ment en roue libre, qui ne fonc­tionne que par le mépris et les coups de forces, a fina­le­ment été contraint de recu­ler sous la pres­sion des per­son­nels et la menace de mobilisations.

Cela dit, la vio­lence de l’annonce nous donne une indi­ca­tion du peu de cas que ces « ges­tion­naires » des éco­no­mies de guerre font de l’institution sco­laire, des droits des élèves et des personnels.

Bru­no Le Maire n’a pas exclu de reprendre quelques mil­liards de plus cette année. S’agira-t-il de rabo­ter les DHG de la ren­trée ? De fer­mer plus de classes ? De fer­mer les éta­blis­se­ments et les struc­tures spécialisés ?

Mais son gou­ver­ne­ment a peur d’une géné­ra­li­sa­tion des mobi­li­sa­tions, des grèves. Il craint la capa­ci­té de blo­cage des per­son­nels avec le sou­tien des parents. Ce qui s’exprime par­tout en France à tra­vers les mobi­li­sa­tions contre « le choc des savoirs » ne peut que les inquiéter.

Le rejet de leur poli­tique est énorme…

Ils savent que tôt ou tard, tout cela leur explo­se­ra à la figure

Nous pou­vons les arrê­ter ! Réunis­sons-nous en Assem­blées géné­rales, éta­blis­sons les reven­di­ca­tions et déci­dons des moyens à mettre en œuvre pour les obte­nir. Allons cher­cher tous les moyens qu’ils nous doivent. Allons cher­cher les postes, les heures, les aug­men­ta­tions de salaire.

Nomi­na­tion de Michel Bar­nier : le coup de force se pour­suit ! Plus que jamais : mobi­li­sa­tion pour les revendications !

Le jeu­di 5 sep­tembre 2024, le pré­sident Macron a déci­dé de nom­mer Michel Bar­nier Pre­mier ministre. Plu­sieurs fois ministre et com­mis­saire euro­péen, il est un fervent par­ti­san des poli­tiques de rigueur et de pri­va­ti­sa­tion. Il consi­dère ain­si qu’à l’Éducation…

Non, les per­son­nels n’acceptent pas les condi­tions de cette ren­trée « pas comme les autres »

Pre­miers échos de la pré-ren­trée : ▪ Aca­dé­mie d’Amiens : Au lycée Jean Mon­net à Cré­py-en-Valois (Oise), une cin­quan­taine de col­lègues réunis en HIS. Ils adoptent deux prises de posi­tion sur les condi­tions concrètes de la ren­trée et sur la situa­tion générale.…

L’heure est à la mobi­li­sa­tion tout de suite pour la satis­fac­tion des revendications !

Devrions-nous accep­ter de faire cette ren­trée comme si de rien n’était ? La ren­trée sco­laire se tien­dra cette année dans une situa­tion d’une gra­vi­té inédite où, depuis la démis­sion du gou­ver­ne­ment Attal le 16 juillet, le pré­sident Macron refuse de prendre en…

24 000 !

Lors de sa confé­rence de presse du 27 août, la ministre dite « démis­sion­naire » Bel­lou­bet a été contrainte de confir­mer que 24 000 élèves allaient être accueillis dans des éta­blis­se­ments ordi­naires faute de places dans les éta­blis­se­ments sociaux et…

Réforme de la for­ma­tion ini­tiale et des concours d’enseignement : la ministre Bel­lou­bet contrainte de céder !

Sous pres­sion, le gou­ver­ne­ment avait déjà opé­ré un recul à pro­pos de la réforme de la réforme de la FDE et des concours. À la veille des élec­tions légis­la­tives, il annon­çait en effet que les lau­réats seraient sous sta­tut d’élève-fonctionnaire et payés 1400 €…

La satis­fac­tion des reven­di­ca­tions, MAINTENANT !

Les résul­tats des élec­tions légis­la­tives confirment la déroute du pré­sident de la Répu­blique et le pro­fond rejet de la poli­tique anti­so­ciale menée depuis 7 ans et adop­tée à coups de 49–3 répé­tés. Des gilets jaunes à la mobi­li­sa­tion contre le recul de l’âge de…

« Pro­to­cole de secou­risme de san­té men­tale » : Les gou­ver­ne­ments détruisent l’Ecole publique Les per­son­nels refusent de subir les déflagrations

Une note de la DGESCO, de sep­tembre 2023, publiait le « pro­to­cole de secou­risme de san­té men­tale ». Dans la même logique que le pro­to­cole pHARe, chaque éta­blis­se­ment ou cir­cons­crip­tion doit dési­gner « une équipe res­source » avec au moins un personnel…

Décla­ra­tion du Bureau fédé­ral de la FNEC FP-FO du 2 juillet 2024

Le 30 juin 2024 a eu lieu le pre­mier tour des élec­tions légis­la­tives, avec un taux de par­ti­ci­pa­tion his­to­rique de 66,7%. Les votes ont pla­cé le Ras­sem­ble­ment natio­nal en tête du scru­tin (29% ; avec ses alliés : 33%), le « Nou­veau Front Popu­laire », en second…

Dépêche AEF : Force ouvrière crée le SNCI-FO, nou­veau syn­di­cat d’inspecteurs

La FNEC FP-FO annonce le 28 juin 2024 la créa­tion du Syn­di­cat natio­nal des corps d’inspection Force ouvrière (SNCI-FO). Il s’agit du “15e syn­di­cat natio­nal affi­lié à la FNEC FP-FO”, pré­cise le syn­di­cat dans un com­mu­ni­qué. David Megret, IEN à la Réunion, est…

For­ma­tion des ensei­gnants et concours d’enseignement : Un pre­mier recul qui en annonce d’autres !

Comme la FNEC FP-FO l’avait dénon­cé lors des réunions de tra­vail concer­nant la réforme de la for­ma­tion des ensei­gnants, il était inac­cep­table que des lau­réats de concours se retrouvent en situa­tion d’étudiants, « gra­ti­fiés » à 900 euros pour solde de tout…