Comi­té Tech­nique Minis­té­riel du 8 jan­vier : FO demande le report

8 Jan, 2020Non clas­sé

Le ministre a déci­dé pen­dant les vacances sco­laires d’ajouter au calen­drier pré­vu un nou­veau CTM, le 8 janvier.

Or, depuis le 5 décembre les sala­riés du public et du pri­vé sont en grève. Dans l’Education natio­nale, le ministre ne peut igno­rer les chiffres his­to­riques de gré­vistes. Ce mépris de la réa­li­té reven­di­ca­tive a conduit d’ailleurs le gou­ver­ne­ment a publié en cati­mi­ni toute une série de textes le 31 décembre. Fai­sant abs­trac­tion de tous les votes des orga­ni­sa­tions syn­di­cales, il a publié les textes sur la géné­ra­li­sa­tion de la contrac­tua­li­sa­tion, la mise en place de la rup­ture conven­tion­nelle alors que les prin­ci­pales orga­ni­sa­tions ont depuis des mois deman­dé le retrait de ces dis­po­si­tions décli­nées dans la loi de « trans­for­ma­tion de la Fonc­tion publique ». Il publie aus­si les textes rela­tifs au finan­ce­ment des écoles mater­nelles sous contrat par des fonds publics dans le cadre de l’application de la loi pour une « école de la confiance ». Et comme si cela ne suf­fi­sait pas, les décrets sur la réforme ter­ri­to­riale sont eux aus­si publiés.

C’est dans cette même logique du « cir­cu­lez, il n’y a rien à voir » qu’imperturbablement l’ordre du jour du CTM valide à chaque séance la des­truc­tion du sta­tut, des acquis, des droits col­lec­tifs. Ain­si lors de ce CTM, serait pro­po­sé un CAPES local pour la Guyane, la fusion de toutes les ins­pec­tions de tous les minis­tères met­tant fin à la spé­ci­fi­ci­té de l’inspection dis­ci­pli­naire, et cela dans la logique de la modi­fi­ca­tion sans pré­cé­dent des concours, de la réforme du lycée et du bac­ca­lau­réat. Il fau­drait aus­si que les orga­ni­sa­tions syn­di­cales écoutent benoî­te­ment les infor­ma­tions du ministre concer­nant ses déci­sions sur la fer­me­ture de CANOPE, deuxième opé­ra­teur public liqui­dé après l’ONISEP et les DRONISEP.

Parce que les reven­di­ca­tions de per­son­nels sont incon­tour­nables, parce que le sta­tut ne se négo­cie pas, parce que nous vou­lons le retrait de la retraite par points et que nous sommes en grève, la FNEC FP-FO a deman­dé au ministre le report du CTM, s’est adres­sée à l’ensemble des orga­ni­sa­tions syn­di­cales pour une démarche com­mune et ne pas sié­ger. En tout état de cause la FNEC FP-FO prend ses res­pon­sa­bi­li­tés en défense des per­son­nels et ne siè­ge­ra pas.

Cour­rier FNEC FP-FO au Ministre :

« Vous avez convo­qué un Comi­té Tech­nique Minis­té­riel de l’Education natio­nale mer­cre­di 8 jan­vier, en pleine grève inter­pro­fes­sion­nelle pour exi­ger le retrait de la réforme des retraites.

Cette mobi­li­sa­tion d’une ampleur inédite s’exprime depuis le 5 décembre der­nier. Et le gou­ver­ne­ment main­tient l’intégralité de sa réforme visant à sup­pri­mer les 42 régimes de retraites exis­tants, dont le Code des Pen­sions civiles et militaires.

Il pré­tend ouvrir de nou­velles « négo­cia­tions » alors que le pro­jet est déjà rédi­gé et sou­mis à plu­sieurs ins­tances, dont le Conseil d’État.

Les per­son­nels de l’Education natio­nale, comme tous les sala­riés, ne sont pas dupes. C’est pour­quoi depuis le 6 jan­vier, dans les écoles, les éta­blis­se­ments et les ser­vices, les Assem­blées géné­rales nom­breuses décident la grève soit dès main­te­nant, soit à par­tir du 9 jan­vier, dans le cadre de l’appel des confé­dé­ra­tions et de la majo­ri­té des fédé­ra­tions de l’enseignement.

Dans ces condi­tions, puisque le gou­ver­ne­ment refuse de prendre en compte la réa­li­té sociale, la FNEC FP-FO ne pour­ra sié­ger au CTMEN main­te­nu le 8 jan­vier, et vous demande qu’il soit repor­té à l’issue du conflit sur les retraites, dont la res­pon­sa­bi­li­té incombe au seul gouvernement.

Alors que le gou­ver­ne­ment exi­geait des orga­ni­sa­tions syn­di­cales qu’elles observent « une trêve », plu­sieurs décrets rela­tifs aux lois de « trans­for­ma­tion de la Fonc­tion publique », et « Ecole de la confiance », à la réforme ter­ri­to­riale parais­saient au J.O., contre l’avis majo­ri­taire des orga­ni­sa­tions syn­di­cales dans les ins­tances consul­ta­tives. Cet empres­se­ment à pour­suivre les réformes, en pleine mobi­li­sa­tion sur les retraites, inter­roge sérieu­se­ment sur la consi­dé­ra­tion que le gou­ver­ne­ment porte aux orga­ni­sa­tions syn­di­cales et aux sala­riés qu’elles représentent. »

à Mon­treuil, le 8 jan­vier 2020

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