« Agen­da social » du minis­tère de l’Éducation natio­nale FO ne par­ti­ci­pe­ra pas à la des­truc­tion des statuts

24 Avr, 2018Non clas­sé

La FNEC FP-FO était invi­tée le 5 avril par la conseillère sociale du ministre en pré­sence de la DGRH à une réunion de pré­sen­ta­tion de sur l’« agen­da social » du ministre.

Force Ouvrière a tout d’abord indi­qué que nous n’étions pas deman­deurs d’un « agen­da social » dans l’éducation natio­nale. Les réunions de concer­ta­tions se mul­ti­plient, à l’image des chan­tiers ouverts par le gou­ver­ne­ment. Les per­son­nels n’ont aucune réponse à leurs reven­di­ca­tions. A chaque fois le ministre oppose une fin de non-rece­voir… et l’annonce d’un nou­veau chan­tier. Après avoir rap­pe­lé les votes néga­tifs au Conseil Supé­rieur de l’Éducation, sur Par­cour­Sup, sur les réformes du bac­ca­lau­réat et du lycée, FO a réité­ré sa demande que le ministre ouvre de véri­tables négo­cia­tions sur la base des reven­di­ca­tions expri­mées depuis plus de 5 mois par l’interfédérale (FNEC FP-FO, FSU, FERC-CGT, SUD Edu­ca­tion, SNUDEP, UNEF, UNL, SGL).

Mais le ministre Blan­quer s’inscrit bien dans les décla­ra­tions du Pré­sident de la Répu­blique qui confirme comme ses ministres « nous irons jusqu’au bout » et dans l’éducation natio­nale, « de la mater­nelle à l’université », on change tout » ! C’est pour­quoi, le ministre veut ren­con­trer les 6 orga­ni­sa­tions syn­di­cales repré­sen­ta­tives début mai pour pré­sen­ter les dif­fé­rents chan­tiers de son agen­da, dans une logique de « co-construc­tion » des réformes ; les dis­cus­sions com­men­ce­raient tout de suite : il veut aller très vite sans prendre en compte le rejet des contre-réformes !

Le minis­tère a beau s’en défendre, les axes de tra­vail cor­res­pondent pour beau­coup à la logique du docu­ment d’orientation adres­sé aux fédé­ra­tions de fonc­tion­naires, « refon­der le contrat social ». Ils s’inscrivent éga­le­ment dans la conti­nui­té de PPCR, des contre-réformes sur le lycée, sur l’orientation (la régio­na­li­sa­tion dans le cadre du SPRO), et de la réforme de la for­ma­tion pro­fes­sion­nelle (mise en place du CPF).

Ain­si le ministre veut revoir les condi­tions de tra­vail et l’indemnitaire des per­son­nels ensei­gnants, psyEN, et d’éducation. Dans le cadre de la réforme de la for­ma­tion conti­nue, il veut « réflé­chir » à la mise en œuvre du Compte Per­son­nel de For­ma­tion, c’est-à-dire une indi­vi­dua­li­sa­tion (voire une moné­ta­ri­sa­tion) de la for­ma­tion, qui serait davan­tage liée à la mobi­li­té. Dans le cadre de PPCR, le minis­tère veut aller plus loin en ce qui concerne « l’accompagnement » des per­son­nels. Il veut revoir éga­le­ment la for­ma­tion ini­tiale : la place du concours, l’attractivité du métier, sans pour autant remettre en ques­tion la mas­te­ri­sa­tion, et les mesures PPCR qui tournent le dos à l’augmentation de la valeur du point d’indice.

Il annonce vou­loir faire « évo­luer les métiers » de tous les per­son­nels, de modi­fier les règles du mou­ve­ment dans le 1er comme dans le 2nd degré. Concer­nant les psyEN-edo, ex-COP, il s’agirait « d’organiser leur tra­vail en EPLE » dans le cadre du plan de fer­me­tures de CIO que vient de déci­der le gouvernement…

Selon la DGRH, « Les temps ont chan­gé. On ne reste pas ensei­gnant pen­dant 40 ans. Donc il faut pré­pa­rer les per­son­nels à plus de mobilité. »

Cela éclaire bien les enjeux du « nou­veau contrat social » dans la Fonc­tion publique s’il était appli­qué à l’Education natio­nale. Sous pré­texte « d’alléger les pro­ces­sus entou­rant la mobi­li­té des agents », il fau­drait tout réécrire : les mis­sions, les droits et garan­ties liées aux sta­tuts par­ti­cu­liers de corps, la for­ma­tion ini­tiale et conti­nue des per­son­nels au ser­vice. Tout cela dans le cadre de la trans­for­ma­tion-des­truc­tion du ser­vice public pré­vu par le « nou­veau contrat social », des plans de départ dits « volon­taires », de la sup­pres­sion de 120 000 postes et de la rému­né­ra­tion au mérite. Avec la FGF-FO, la FNEC FP-FO pré­pare le rap­port de force pour blo­quer toutes ces mesures.

Le 22 mars les fonc­tion­naires étaient mas­si­ve­ment en grève pour les salaires, les postes et la défense des sta­tuts. Ce même jour les che­mi­nots étaient en grève contre la casse de leur sta­tut et l’ouverture à la concur­rence. Ils recon­duisent leur grève pour la qua­trième fois les 18 et 19 avril. Ne faut-il pas la grève des fonc­tion­naires avec les che­mi­nots pour faire recu­ler le gou­ver­ne­ment ?Le conte­nu va ici

Stop à la remise en cause des liber­tés publiques !

La FNEC FP-FO dénonce la dérive liber­ti­cide en cours qui vise à faire taire, à stig­ma­ti­ser, à cri­mi­na­li­ser toutes les voix qui s’élèvent pour exi­ger un ces­sez-le-feu à Gaza, la fin des mas­sacres et des bom­bar­de­ments de popu­la­tions civiles, l’arrêt du génocide…

Annonces de Gabriel Attal à Viry-Châ­­tillon : Non à la mise au pas de la jeu­nesse, de l’École et de ses personnels !

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Lors du Conseil Supé­rieur de l’Éducation du 3 avril, le minis­tère a pré­sen­té un pro­jet de décret fixant les moda­li­tés de fonc­tion­ne­ment en « dis­po­si­tif inté­gré » des éta­blis­se­ments et ser­vices médi­co- sociaux (ESMS) qui signe­raient une conven­tion-cadre au…

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