AESH : le CDI ne règle rien ! Un vrai salaire, un vrai Sta­tut : une urgence absolue !

25 Avr, 2023AESH, Com­mu­ni­qué, Défense du sta­tut, Salaires

Le gou­ver­ne­ment refuse tou­jours de répondre aux reven­di­ca­tions des col­lègues AESH : un vrai Sta­tut, un vrai salaire et l’abandon des PIAL.

Les annonces du ministre Ndiaye concer­nant les évo­lu­tions et les condi­tions d’emploi des AESH sont de l’enfumage.

CDI­sa­tion des AESH : cela ne va pas rem­plir le frigo !

Une CDI­sa­tion des AESH au bout d’un CDD de 3 ans sera mise en place pour sep­tembre 2023. Mais cela ne change rien ni à la pré­ca­ri­té (un CDI n’est pas un sta­tut), ni aux condi­tions sala­riales qui main­tien­dront tou­jours les AESH sous le seuil de pauvreté.

La CDi­sa­tion aura deux consé­quences graves :

Un trans­fert de ges­tion des lycées mutua­li­sa­teurs aux DSDEN d’au moins 30 000 AESH sup­plé­men­taires sans qu’aucun poste sup­plé­men­taire d’administratifs ne soit prévu ;

La fin de la subro­ga­tion que le ministre se refuse à mettre en place dans les DSDEN.La FNEC FP-FO a deman­dé que soient reprises les années de contrat aidé pour le pas­sage en CDI. Refus caté­go­rique de l’administration.En outre, on veut faire croire aux AESH qu’avec un CDI, elles seront pro­té­gées. Or, le pré­sident Macron l’a confir­mé cette semaine : l’acte 2 de l’Ecole inclu­sive pré­voit la baisse du nombre de noti­fi­ca­tions MDPH, et donc du nombre de postes d’AESH.

Une pro­vo­ca­tion en guise de reva­lo­ri­sa­tion : FO exige un vrai salaire à temps plein !

Durée

Éche­lons (Indices majorés)

Grille réno­vée

3 ans

9e éche­lon

435

3 ans

8e éche­lon

425

3 ans

7e éche­lon

415

3 ans

6e éche­lon

405

3 ans

5e éche­lon

395

3 ans

4e éche­lon

385

3 ans

3e éche­lon

375

3 ans

2e éche­lon

365

3 ans

1er éche­lon

355

Alors que l’inflation est galo­pante (+ de 10% sur un an) le minis­tère pré­sente une nou­velle grille sala­riale qui se résume à la sup­pres­sion des 2 éche­lons sous le SMIC.C’est d’autant plus inac­cep­table que le pied de la grille se fera écra­ser dès la reva­lo­ri­sa­tion du SMIC pré­vue au mois de mai.Aucune évo­lu­tion de car­rière : 27 ans pour gagner soit 231€ pour un 62% et un salaire de 1 000 €. De qui se moque-t-on ?

Temps par­tiels impo­sés
Alors que la FNEC FP-FO exige un temps plein pour tous les AESH qui le sou­haitent sur la base de 24 heures de pré­sence, le ministre ne fait aucune annonce dans ce sens !

Des primes en lieu et place d’une vraie aug­men­ta­tion de salaires !
A l’image du « pacte » pour les ensei­gnants, le ministre se refuse à aug­men­ter les salaires (comme pour tous les fonc­tion­naires, le point d’indice n’est pas réévalué).En sep­tembre une indem­ni­té serait mise en place. 73€ pour les CDD à 62% et 86€ pour les CDI à 62%. Une honte supplémentaire !

Le scan­dale des primes REP/REP+
Pour FO, ces primes REP/REP+ res­tent un scan­dale en par­ti­cu­lier parce qu’elles sont mino­rées pour les AESH. Comme nous avons deman­dé au minis­tère une seule et même prime pour tous dans un recours auquel il n’a pas encore répondu.Le minis­tère pré­tend avoir adres­sé une note aux DSDEN sur le mode de cal­cul. Mais les reven­di­ca­tions demeurent :
FO exige le cal­cul de la prime sur la base du 30ème : pour toute jour­née tra­vaillée en REP/REP+ la prime est due ;

Refus de la mino­ra­tion de la prime pour les AESH : une seule et même prime pour tous !La FNEC FP-FO sou­tient les mobi­li­sa­tions en cours, comme dans le Rhône.Jours de frac­tion­ne­ment : le minis­tère confirme qu’ils ne peuvent être pris sur les heures connexes
C’est la réponse faite à FO qui a exi­gé qu’une direc­tive claire soit trans­mise dans les ser­vices des rec­to­rats et DSDEN. En effet, dans de nom­breux dépar­te­ments et aca­dé­mies, ces jours ne sont pas pris et les AESH se heurtent au refus des rec­teurs et IA. Pour FO,

il faut :

  • Soit un décompte du temps de travail,
  • Soit 2 jours de congés supplémentaires.

La FNEC FP-FO exige que les textes soient appli­qués, et que les jour­nées non-prises soient rému­né­rées a pos­te­rio­ri, et depuis le début de la mise en place de ces jours de fractionnement.

Les AESH n’acceptent pas le sort qui leur est fait

Dans l’Essonne, ce sont plus de 300 AESH qui se sont mobi­li­sés avec FO pour un vrai salaire et contre la réforme des retraites. En Haute-Loire, les 3 réunions d’AESH orga­ni­sées dans le dépar­te­ment pro­posent une mobi­li­sa­tion le plus rapi­de­ment pos­sible. A l’heure où la réforme des retraites se tra­dui­ra pour les AESH (femmes à 96%, à temps par­tiel pour la tota­li­té) par 2 ans ferme sup­plé­men­taires, la mobi­li­sa­tion pour les reven­di­ca­tions est plus que jamais d’actualité.

Stop à la remise en cause des liber­tés publiques !

La FNEC FP-FO dénonce la dérive liber­ti­cide en cours qui vise à faire taire, à stig­ma­ti­ser, à cri­mi­na­li­ser toutes les voix qui s’élèvent pour exi­ger un ces­sez-le-feu à Gaza, la fin des mas­sacres et des bom­bar­de­ments de popu­la­tions civiles, l’arrêt du génocide…

Annonces de Gabriel Attal à Viry-Châ­­tillon : Non à la mise au pas de la jeu­nesse, de l’École et de ses personnels !

Plu­tôt que de répondre à la colère géné­rale pro­vo­quée par les sup­pres­sions de postes et les fer­me­tures de classes, les 700 mil­lions de coupes bud­gé­taires, les contre-réformes, le « choc des savoirs », Gabriel Attal a déci­dé d’accentuer la pres­sion sur la…

Pour blo­quer le « choc des savoirs » et les plans du gou­ver­ne­ment contre le Sta­tut, pour nos reven­di­ca­tions : AG par­tout dès la rentrée !

Réforme des lycées pro, « choc des savoirs », SNU, uni­forme, acte 2 de l’école inclu­sive, sup­pres­sions de postes, ter­ri­to­ria­li­sa­tion : le gou­ver­ne­ment mul­ti­plie les mau­vais coups contre l’École publique. En face, les per­son­nels et les parents d’élèves…

Concours et for­ma­tion des ensei­gnants : un pro­jet inacceptable !

Dans son dis­cours du 5 avril, le pré­sident de la Répu­blique a annon­cé la mise en place d’« écoles nor­males du XXIe siècle ». Rien de plus trom­peur que cette for­mule publi­ci­taire, qui cache en réa­li­té la pour­suite de la des­truc­tion de la formation…

Acte 2 de l’École inclu­sive : vote majo­ri­taire CONTRE le déman­tè­le­ment des éta­blis­se­ments sociaux et médico-sociaux

Lors du Conseil Supé­rieur de l’Éducation du 3 avril, le minis­tère a pré­sen­té un pro­jet de décret fixant les moda­li­tés de fonc­tion­ne­ment en « dis­po­si­tif inté­gré » des éta­blis­se­ments et ser­vices médi­co- sociaux (ESMS) qui signe­raient une conven­tion-cadre au…

Le « choc des savoirs », c’est aus­si la des­truc­tion de nos statuts !

Confron­té à une résis­tance achar­née des per­son­nels et des parents d’élèves, en Seine-Saint- Denis et ailleurs, le gou­ver­ne­ment, seul contre tous, a publié le décret et la note de ser­vice rela­tifs à la mise en place des groupes de niveau en mathé­ma­tiques et en…

Appel à la grève le 2 avril : Contre le pas­sage en force du gou­ver­ne­ment, AG pour déci­der la grève et sa reconduction !

Le gou­ver­ne­ment Macron-Attal mul­ti­plie les coups de force ! Après avoir déci­dé de tailler à la hache dans les bud­gets publics – 10 mil­liards de coupes – le gou­ver­ne­ment a publié les textes sur le « choc des savoirs » le 17 mars. Ce nou­veau coup de force ne…

Seuls contre tous, Attal et Bel­lou­bet publient les textes sur le « choc des savoirs » ! Le pas­sage en force, le mépris, ça suffit !

Alors que depuis jan­vier, à tra­vers tout le pays, les per­son­nels se mobi­lisent avec les parents d’élèves, par tous les moyens (motions, opé­ra­tions « éta­blis­se­ment désert », grèves, ras­sem­ble­ments…), pour expri­mer leur refus du « choc des savoirs » et de ses…

Face au rejet que sus­citent ses déci­sions, iso­lé, Gabriel Attal mul­ti­plie les pro­vo­ca­tions et enfonce le clou sur le « choc des savoirs »

Plu­tôt que de répondre à la colère géné­rale pro­vo­quée par les sup­pres­sions de postes et les fer­me­tures de classes, les 700 mil­lions de coupes bud­gé­taires, les contre-réformes, le gel du point d’indice, Gabriel Attal conti­nue de mettre la pres­sion sur l’École…

Soli­da­ri­té totale avec les per­son­nels du lycée B. Cen­drars à Sevran (93) Annu­la­tion des convocations !

Absence de pla­fond, manque de tables, chaises en mau­vais état, pas de lumière dans les toi­lettes, ascen­seur en panne depuis plus d’un an, pas de chauf­fage dans les salles de cours ni de rem­pla­çants lorsque les pro­fes­seurs sont absents, classes surchargées,…