Sou­tien à la grève des per­son­nels de l’É­du­ca­tion natio­nale de Seine-Saint-Denis

Depuis le jour de la ren­trée et, pour la 4e jour­née consé­cu­tive, les per­son­nels de l’Éducation natio­nale de Seine Saint Denis sont en grève avec leurs syn­di­cats FO, CGT, FSU, et Sud pour leurs reven­di­ca­tions : ils refusent le « choc des savoirs », qui, avec Par­cour­sup est un ins­tru­ment sup­plé­men­taire de sélec­tion. Ils refusent les effets des réformes délé­tères, la volon­té d’associer l’École à l’armée à tra­vers le Ser­vice Natio­nal Uni­ver­sel, les classes sur­char­gées, les per­son­nels non rem­pla­cés, les élèves sans AESH, les bâti­ments qui s’écroulent, le gel du point d’indice… Ils demandent un plan d’urgence à par­tir des besoins éta­blis par les personnels.

Alors que le gou­ver­ne­ment a déci­dé d’amputer le bud­get de l’École de 692 mil­lions d’euros, les per­son­nels qui décident la grève dès main­te­nant ont raison.

La Confé­dé­ra­tion FO sou­tient les Assem­blées Géné­rales qui orga­nisent la mobi­li­sa­tion : oui, il faut un plan d’urgence, en Seine-Saint-Denis, comme dans tout le pays, à l’École comme dans tous les ser­vices publics ! Ce plan d’urgence, c’est la satis­fac­tion des reven­di­ca­tions urgentes éta­blies par les Assem­blées générales !

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