Main­tien du bac­ca­lau­réat et des diplômes natio­naux ! Non à la mise en concur­rence des élèves et des universités !

22 Juin, 2017Non clas­sé

La réforme du bac­ca­lau­réat aura bien lieu, même s’il faut prendre le temps néces­saire, assure-t-on dans l’entourage du ministre.

Sim­pli­fi­ca­tion ou liqui­da­tion du Bac ?

Val­laud-Bel­ka­cem vou­lait le sim­pli­fier. JM. Blan­quer annonce davan­tage de contrôle conti­nu et un exa­men recen­tré sur quelques épreuves finales. Le nou­veau ministre sou­haite donc pour­suivre les orien­ta­tions du pré­cé­dent gou­ver­ne­ment, et aggra­ver la réforme du lycée à laquelle il a col­la­bo­ré. Les épreuves ter­mi­nales, natio­nales et ano­nymes seraient rem­pla­cées par le contrôle conti­nu. Cela revien­drait ins­tau­rer l’individualisation des par­cours dans le cadre de la for­ma­tion tout au long de la vie et à étendre au lycée la logique du socle de com­pé­tences en vigueur au col­lège, avec comme consé­quences l’affaiblissement de l’enseignement dis­ci­pli­naire, l’effacement du cadre natio­nal des pro­grammes et des diplômes. C’est la mise en concur­rence des lycées dans le cadre de l’autonomie.

Sélec­tion : 20% des bache­liers refou­lés ! Et demain ?

En outre, la réforme du bac vou­lue par le ministre de l’Éducation natio­nale débouche dans les faits sur la mise en œuvre de la sélec­tion à l’en­trée à l’u­ni­ver­si­té – une sélec­tion dont la mise en œuvre d’APB donne une idée cette année : 20% de bache­liers sans affec­ta­tion ! Si le gou­ver­ne­ment ne sou­haite pas réno­ver le bac avant 2018, la ministre de l’Enseignement supé­rieur F. Vidal, se dit favo­rable à des expé­ri­men­ta­tions pour mettre en place les pré­re­quis d’en­trée à l’u­ni­ver­si­té… Mais com­ment les éta­blis­se­ments s’as­su­re­ront-ils qu’un étu­diant pos­sède ces pré­re­quis ? En regar­dant le par­cours « per­son­na­li­sé » de l’élève ? Le livret de com­pé­tences ? Les uni­ver­si­tés se trou­ve­ront en concur­rence pour acca­pa­rer les meilleurs can­di­dats et exclure les autres.

L’autonomie au ser­vice de la privatisation

On retrouve ici l’idée de don­ner aux uni­ver­si­tés la capa­ci­té de sélec­tion­ner ses étu­diants et de four­nir à la demande des chefs d’entreprise les for­ma­tions dont ils ont besoin. C’est la rai­son pour laquelle JM. Blan­quer ne veut pas remettre en cause le conti­nuum « Bac ‑3 / Bac +3 » pré­vu par la loi Peillon. Son pro­jet s’ins­crit tota­le­ment dans la logique de l’au­to­no­mie ren­for­cée et de la mise en réseaux des éta­blis­se­ments secon­daires et uni­ver­si­taires. Une logique qui ampli­fie toutes les inéga­li­tés et qui conduit direc­te­ment à la des­truc­tion du sta­tut de tous les per­son­nels (ensei­gnants du second degré, uni­ver­si­taires), et, in fine, à la pri­va­ti­sa­tion des universités.

Pour­tant, les solu­tions sont connues 

Pour résoudre le pro­blème des uni­ver­si­tés et des « capa­ci­tés d’accueil », il faut des moyens. Les uni­ver­si­tés vont devoir accueillir 40 000 étu­diants de plus qu’à la ren­trée 2016. Or, Emma­nuel Macron ne pré­voit pas d’aug­men­ter le bud­get de l’enseignement supérieur.

Il faut aus­si en finir avec les réformes qui détruisent l’en­sei­gne­ment, il faut d’ur­gence conso­li­der et réta­blir les disciplines.

Le bac­ca­lau­réat, diplôme natio­nal recon­nu dans les conven­tions col­lec­tives et équi­va­lant à un niveau de salaire, est un des piliers des garan­ties col­lec­tives. Il s’appuie sur des pro­grammes natio­naux cen­trés sur des connais­sances dis­ci­pli­naires. Face aux menaces de ren­for­ce­ment du contrôle conti­nu, la FNEC FP-FO réaf­firme que le bac­ca­lau­réat doit demeu­rer le pre­mier grade uni­ver­si­taire avec ses épreuves natio­nales ponc­tuelles, dis­ci­pli­naires, ter­mi­nales et anonymes. 

Pour blo­quer le « choc des savoirs » et les plans du gou­ver­ne­ment contre le Sta­tut, pour nos reven­di­ca­tions : AG par­tout dès la rentrée !

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